Fanny Bouvry

Notre magazine a 40 ans… Que dire de plus ?

Fanny Bouvry Journaliste

« Notre magazine soutient avec admiration et amour la créativité, le savoir-faire, la subtilité, la sensibilité made in Belgium. Découvrir, anticiper et aussi décrypter ; devenir l’hebdo de ceux qui font bouger les choses, qui créent, qui savent savourer les plaisirs, petits et grands… tel fut et est toujours notre credo. »

Ces quelques lignes de la rédactrice en chef de l’époque, Christine Laurent, ont été publiées lorsque notre magazine soufflait ses 20 bougies. On était au début du millénaire. Je lisais ces pages de temps en temps. Pas attentivement, ce serait mentir d’affirmer le contraire, mais plutôt pour y puiser des petites bribes de ce que la mode, le design ou la gastronomie avaient d’emballant, à mon niveau d’étudiante. Et je découpais des images que je transformais en intercalaires inspirés, pour embellir mes cours et ma vie d’un brin de fantaisie. 

Dix ans plus tard, Delphine Kindermans, devenue à son tour capitaine de ce navire désormais trentenaire, complétait : « Aujourd’hui encore Le Vif Weekend continue d’innover, quitte à s’inscrire à contre-courant parfois. » J’étais alors déjà journaliste pour ce magazine, exaltée de participer au travail de cette rédaction enthousiaste traitant de sujets créatifs, humains et parfois légers, mais avec toujours une attention particulière à l’objectivité, la justesse, la prise de hauteur. Je percevais là la force de frappe d’un article au sujet d’un talent déniché par nos soins, et l’importance de raconter des histoires, pour faire rêver, et se faire du bien. 

Une décennie a passé encore – time flies ! – et me voilà cette fois, moi, le clavier au bout des doigts, à devoir déclarer ma flamme à ce condensé de lifestyle que nous façonnons au fil des jours, pour vous, nos chers lecteurs et lectrices. Que pourrais-je ajouter de plus sur ce média que vous tenez entre les mains? Tout n’a-t-il pas été dit plus haut? Car si la société a complètement muté depuis les années 80 – la plongée dans les archives que nous vous offrons ici est des plus révélatrices –, notre ADN, lui, a su rester conforme aux jolies paroles de mes prédecesseuses. 

Le Vif Weekend a perduré jusqu’à aujourd’hui, dans le paysage de la presse francophone, et continue d’apporter dans nos existences « cette soupape nécessaire », comme le résume l’autrice Isabelle Wéry, un peu plus loin dans ce numéro anniversaire. Une bouffée hebdomadaire de textes et de photos qui entendent vous faire décoller du quotidien, sans pour autant nier la rudesse de notre monde actuel.

Le travail d’une équipe qui par ses plumes aiguisées et ses mises en page affutées vous murmure chaque semaine des mots doux. Amélie, Anne-Françoise, Aurélie, Elise, Ensie, Isabelle, Kathleen, Lauranne, Nicolas, Ruth, Thibault et Valérie, et tous nos collègues de Knack Weekend, se joignent à moi pour vous remercier pour votre fidélité depuis quarante ans. Happy nous, happy vous !

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