Au mariage de Zara Phillips
Zara Phillips, petite-fille de la reine Elizabeth, a épousé samedi le rugbyman Mike Tindall à Edimbourg, mais le second mariage de l’année au sein de la famille royale s’est joué cette fois à huis clos, loin des caméras et des fastes de la noce de William et de Kate.
La veille, une réception était donnée pour les plus proches à bord d’un yacht dans la même ville.
Les princes Harry et William étaient de la party, of course.
Un moment délicieux, où les « Cheers! » fusaient.
Le fait que la cérémonie du lendemain soit fermée au public et à la presse n’a pas découragé les curieux dont certains étaient sur le pied de guerre depuis 5h du matin pour apercevoir la famille royale -notamment William et Kate, très applaudis- et les figures du rugby national conviées à la noce.
Plusieurs centaines de badauds, agitant à qui mieux mieux l’Union Jack, ont accueilli par des vivats l’arrivée à 15h de la limousine de la mariée devant la petite église de Canongate Kirk, dans le quartier historique d’Edimbourg, au son des cornemuses.
La fille de la princesse Anne, connue pour son indépendance et sa forte tête, souhaitait un mariage à son image, plus simple et plus intime que celui de William et Kate, avec « juste des amis proches et la famille ».
Soit quelques centaines d’invités « seulement », contre 1.900 à Westminster le 29 avril.
Camilla Parker Bowles et son prince Charles. Rayonnants.
Zara, élevée à l’écart de la pression et de l’étiquette de Buckingham, a choisi de suivre les traces de sa mère, la princesse Anne…
La fille de la reine avait en effet convolé en seconde noce en Ecosse, à l’abri des caméras, après un premier mariage très suivi à Westminster, avec le capitaine Mark Phillips.
Une poignée d’inconditionnels, munis de sacs de couchage et de sièges, ont même campé la nuit sur place pour être sûrs d’être aux premières loges.
« C’est vraiment bien qu’ils aient choisi de se marier ici et c’est important, à mon avis, de leur montrer qu’on est avec eux », commente Mary, 58 ans, une Ecossaise, qui patiente derrière les barrières installées tout au long de la petite rue menant à l’église.
L’un des nombreux rugbymen présents, Jonny Wilkinson, salue la foule.
Beatrice, princesse fan de chapeaux rigolos.
Avant que les portes de l’édifice ne se referment, les badauds ont eu juste le temps d’apercevoir la longue robe classique en soie ivoire, agrémentée d’un voile et d’un diadème.
Un look loin de de celle qui, longtemps passée pour la rebelle de la famille royale, arborait, adolescente, un piercing. Championne d’équitation de niveau international, la jeune femme a également décidé de garder son nom de jeune fille, celui par lequel elle s’est fait connaître dans le milieu sportif, rompant avec les pratiques de la famille royale.
Le marié, nez cassé et carrure d’armoire à glace, était pour sa part sagement vêtu d’un queue de pie, déjouant les pronostics de ceux qui pensaient qu’il porterait un kilt.
Zara, 30 ans, treizième dans l’ordre de succession au trône, a dit « oui » à Mike Tindall, 32 ans, star du rugby anglais qui partage sa vie depuis sept ans, trois mois jour pour jour après le mariage de conte de fée de son cousin William, futur héritier de la couronne.
Mention spéciale au témoin du marié, le joueur Lain Balshaw, et son cocard à l’oeil, souvenir d’un accident en deux roues il y a une semaine en France. On compatit aussi pour cette invitée qui a su redresser une périlleuse situation.
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