Julie Gayet, first lady de l’ombre et marraine d’une campagne contre le sexisme

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Mise à l’écart de décisions importantes, propos paternalistes, culpabilisation… Selon un sondage commandé par le ministère français des Droits des femmes, 40% des femmes interrogées disent avoir un jour été victimes soit d’une humiliation, soit d’une injustice liée à leur sexe.

Une femme sur deux déclare également avoir changé sa façon de s’habiller pour éviter une remarque sexiste, selon la ministre Laurence Rossignol.

« Le sexisme se manifeste de multiples façons, de la plus anodine en apparence à la plus dramatique, de la « simple » remarque aux violences les plus graves », a-t-elle souligné mercredi en Conseil de ministres.

En moyenne, les femmes de l’Union européenne perçoivent un salaire horaire inférieur d’environ 16 % à celui des hommes. Un écart de rémunération entre les femmes et les

hommes qui varie selon les pays européens. Et cet écart existe en dépit du niveau de qualification généralement plus élevé des femmes.

Une inégalité hommes-femmes qui choque la comédienne Julie Gayet, l’une des marraines de la campagne qui a commencé jeudi. « Je veux que mes garçons fassent la même chose que moi : ils débarrassent la table, apprennent à cuisiner… » a confié au journal Le Parisien cette mère de deux fils, compagne dans l’ombre du locataire de l’Elysée.

La liaison de cette actrice de 44 ans avec François Hollande, 62 ans, a été révélée au grand jour par la presse people en janvier 2014, entraînant un fracassante rupture entre le président et l’ex-première dame française, la Française Valérie Trierweiler.

Très discret sur sa vie privée, le président Hollande n’a jamais été marié, y compris avec l’actuelle ministre de l’Environnement Ségolène Royal, la mère de ses quatre enfants.

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