Kate Moss, la main dans le sac

Icône de mode, la brindille était le visage de Longchamp depuis quatre ans. Aujourd’hui, elle va un pas plus loin dans la collaboration avec la marque de maroquinerie en créant sa propre collection de sacs, glamour et pratiques à la fois.

Comment est née cette collaboration avec Longchamp ? En quatre ans, j’ai déjà participé à huit de leurs campagnes. Il s’agit tout simplement d’une continuation. Ils me comprennent et j’adore travailler avec eux. Sophie Delafontaine (NDLR : directrice artistique de la marque) est adorable. Cela me semblait une évolution naturelle et une opportunité fabuleuse, particulièrement au regard de la qualité de leurs réalisations.


Pour vous, le sac parfait est…
Pratique et léger. Je reçois tellement de choses, je remplis mon sac toujours au maximum. Si, à vide, il est lourd, je ne pourrai jamais le porter. Je veux aussi qu’il soit solide et fonctionnel.


Comment définiriez-vous votre style ?
Plutôt décontracté. J’aime me sentir aussi à l’aise que possible dans mes vêtements, même lorsque je m’habille pour sortir le soir. Il faut aussi que je puisse courir s’il le faut. Je peux vous assurer que je maîtrise l’art de courir dans les escaliers avec des talons de dix centimètres !


Un modèle ? Je dirais l’actrice Julie Christie. J’aime ses looks des années 60 et 70, quand elle sortait avec Warren Beatty et qu’elle était un peu hippie. Je pense qu’elle a toujours été surprenante. Le style britannique n’est pas des plus raffinés mais j’apprécie son excentricité.


Votre meilleur souvenir fashion ? Tous les défilés de John Galliano. En particulier celui où l’on présentait des robes rayées rose pâle en crinoline. Sur le catwalk, John racontait une histoire et nous disait quel personnage nous étions : « Tu es une princesse, tu t’es enfuie du château, et tu fuis les loups ». Et sur la bande-son, nous entendions les loups hurler. Puis il nous envoyait sur le podium en criant : « Cours Kate, cours ! Fuis les loups ! » Ce sont des moments inoubliables.


Le vêtement dont vous ne pouvez pas vous passer ?
Je ne résiste pas aux blazers. Il y en a un que j’aimais tout particulièrement, mais je l’ai perdu, probablement dans un avion. Récemment, mon assistant a déniché le blazer d’écolier dans une boutique Debenhams, en Ecosse. Je dois en avoir cinq. Je vis littéralement dedans.


Et celui que vous ne porterez jamais ?
Une jupe bouffante ! Quoiqu’il arrive en mode, vous n’arriverez pas à me faire porter cette chose…


Le produit essentiel de votre trousse de maquillage ?
Un mascara et un eyeliner noir. Je ne mets pas vraiment de rouge à lèvres. J’utilise du baume.

Votre journée idéale ?
Être à la campagne avec ma fille et mes amis. J’ai une maison dans les Cotswolds que j’adore.


Votre plus grande qualité ?
Je suis farouchement loyale, envers tout le monde… même en affaires.


Et votre plus gros défaut ? Vous avez le temps ? Je suis sûre que j’en ai plein… je ne sais pas ! Le timing… Ce n’est pas aussi grave que chez certains mais je pourrais faire mieux.


Le roman et la musique que vous emporteriez sur une île déserte ? Les Rolling Stones. Et comme roman… The pursuit of love de Nancy Mitford, peut-être. Ou Fear and loathing in Las Vegas de Hunter S. Thompson. Ou Francis Scott Fitzgerald. Oui, sans aucun doute un roman de cet auteur américain.

Traduction et coordination : Elise Mommerency

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