Lady Gaga accusée d’escroquerie

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La pop-star américaine Lady Gaga est poursuivie par un cabinet d’avocat du Michigan, qui l’accuse d’avoir conservé une partie des profits de la vente d’un bracelet, dont les bénéfices devaient être intégralement versés aux victimes du séisme au Japon.

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La plainte, déposée vendredi, reproche à la star, ainsi qu’à sa maison de disques Universal et à la société de produits dérivés et promotionnels Bravado, d’avoir manqué de transparence dans leur communication sur la vente du bracelet, précise le cabinet 1800lawfirm.com dans un communiqué.

Après le séisme et le tsunami dévastateurs de mars 2011 au Japon, Lady Gaga a créé un bracelet, dont le produit de la vente est censé être intégralement reversé aux victimes, comme l’atteste le site internet de la chanteuse.

Le bracelet en caoutchouc, de couleur blanche, est vendu 5 dollars et porte l’inscription, écrite en rouge, « We pray for Japan » (Nous prions pour le Japon), en anglais et en japonais.

Mais la plainte affirme que la chanteuse et ses partenaires ont facturé « des frais de port plus importants que les frais réels de transport des bracelets » et ont « conservé une partie des revenus de la vente au lieu d’en verser l’intégralité aux victimes ».

La plainte affirme également que la chanteuse a communiqué sur le montant des dons en incluant la part de profits qu’elle avait en réalité conservés, pour solliciter des dons supplémentaires.

« Cette plainte sans fondement détourne malheureusement l’attention de la générosité des fans à travers le monde, qui soutiennent le peuple japonais », a déclaré Holly Shakoor, une porte-parole de Lady Gaga, dans un courrier électronique adressé à l’AFP.

« L’intégralité des 5 dollars payés pour l’acquisition de chaque bracelet va aux victimes. Aucun profit n’est réalisé sur les frais de port. Et la taxe est prélevée en accord avec la réglementation locale », ajoute-t-elle.



Le VifWeekend.be, avec Belga

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