Le silence des first ladies

Quand Brigitte Macron joue les guides, à Paris, pour Melania Trump. © REUTERS

Au lendemain de l’élection de Donald Trump, une question brûlait les lèvres des observateurs de la planète fashion : quel créateur allait se risquer à habiller la First Lady du 45e président des Etats-Unis ?

Un an plus tard, cette polémique n’est plus qu’un lointain souvenir. Si les premières semaines laissèrent planer l’éventualité d’un boycott inédit dans l’histoire des USA, alimentée par les déclarations d’opposants tels que Tom Ford ou Marc Jacobs, Melania est depuis apparue en Ralph Lauren, Dolce & Gabbana ou Stella McCartney, et ces controverses vestimentaires sont rapidement passées au second plan, comparées à l’océan d’outrances qu’incarne son mari, face auquel elle semblerait presque un îlot de normalité.

(Re)lire à ce propos : Habiller ou pas Melania Trump: les designers se déchirent

Melania Trump ou l'art de se faire remarquer, en toutes circonstances.
Melania Trump ou l’art de se faire remarquer, en toutes circonstances.© BELGA IMAGE

De l’autre côté de l’Atlantique, c’est en direction de Brigitte Macron que tous les regards étaient tournés – et pas tous bienveillants : âge, look, fonctions, ses détracteurs firent feu de tout bois pour la discréditer, sans parvenir à déstabiliser le couple présidentiel, qui en sortit grandi. Boostée par l’évolution stratégique de sa garde-robe, la Brigittemania qui s’ensuivit témoigne à la fois de la fascination qu’exercent encore les premières dames et de l’importance de leur apparence ; non pas en tant que simple atout charme, mais à l’inverse, au niveau de leur rôle réel ou supposé, et du discours silencieux que leurs vêtements peuvent porter.

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