Fanny Bouvry

Honneur à ceux qui trouvent la force de se réesquisser un avenir

Fanny Bouvry Journaliste

En 2015, Yusra et Sara quittent la Syrie. Dans leur pays, elles sont championnes de natation. Mais une bombe a atterri dans le bassin olympique de Damas. La situation devient trop dangereuse. Durant leur fuite en mer, le moteur tombe en panne et les deux sœurs poussent l’embarcation de fortune pour sauver l’équipée. La suite est celle qu’on a déjà entendue cent fois: un parcours semé d’embûches et d’injustices pour tenter de retrouver sa dignité. Celle des frangines passera par les piscines et la participation de l’une d’elles aux JO de Rio, dans la team des réfugiés.

Cette histoire vraie, racontée dans un long-métrage de Netflix sorti tout récemment, Les nageuses, est certes un peu exceptionnelle, mais elle ressemble pourtant dans les grandes lignes à celle de tant d’autres. Celles de femmes et d’hommes, jeunes et moins jeunes, avec ou sans enfants, qui avaient une vie remplie, du talent, un foyer, des rêves… et qui ont tout quitté. Pour tenter de (sur)vivre ailleurs.

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Comme Veronika, Diana, Elena ou encore Anastasiya. Des Ukrainiennes arrivées chez nous depuis mars, avec 60 000 de leurs compatriotes, pour fuir la guerre. Et qui en Belgique, dans les domaines que nous traitons habituellement dans ce magazine, se sont ré-esquissé un avenir.

C’est cette résilience que la rédaction a voulu mettre à l’honneur dans ce numéro dédié aux Personnalités de l’année, en recueillant leurs récits touchants. Certes d’autres citoyen.ne.s du monde, venu.e.s d’autres horizons parfois plus lointains, méritent autant le coup de projecteur. Mais ces témoignages sont une invitation à ouvrir les yeux et les oreilles sur toutes ces existences coupées en plein élan. Pour chacune d’elles, on aurait pu écrire un roman.

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