Pollution numérique: les Belges du Studio Colibri donnent l’exemple
Alors que l’accélération des changements climatiques accentue la conscience écologique, la transition se joue aussi en ligne – et la Belgique donne l’exemple.
La pollution numérique désigne entre autres les déferlantes de spam qui échouent quotidiennement dans notre boîte mail. Un e-mail avec pièce jointe émet ainsi en moyenne 19 g de CO2, tandis que le stocker dans un data center durant un an rejette 10 g de CO2. De quoi regarder autrement sa boîte de réception qui déborde.
Un constat au cœur du projet du Studio Colibri, une des premières agences Web durables du pays, qui met à profit les technologies modernes pour construire une toile plus rapide, plus sécurisée et plus écologique. Et ce, notamment, grâce à du code sur mesure et du contenu média optimisé, mais aussi à l’utilisation d’approches «statiques», qui limitent les requêtes serveur.
Un projet derrière lequel se cachent les Belges Jonas Thiry, Nicolas Hicorne et Anthony Barbarich, cofondateurs du studio et convaincus par l’approche colibri: «Si tout le monde fait son petit effort, on arrivera à de grandes choses.»
Dont acte: l’agence bruxelloise de communication visuelle Deligraph vient de passer à l’éco-conception de projets, tandis que les bureaux de com’ «responsable» se multiplient. Ne reste plus désormais qu’à trier sa boîte mail…
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