Habitat: respecter la « règle des 3-30-300 », augmente ses chances d’être heureux
Une étude espagnole confirme que le fait d’être régulièrement en contact avec la nature est bénéfique pour la santé mentale. Et, toujours selon la même recherche, les chances d’être heureux seraient encore plus grandes si l’on vit dans un endroit qui remplit les critères correspondant à la « règle des 3-30-300 ». On vous explique de quoi il s’agit !
Et si le combo parc-forêt-arbres était la clé du bonheur ? C’est ce que suggère une étude réalisée par l’Institut pour la santé globale de Barcelone.
Après avoir interrogé plus de 3000 personnes vivant à Barcelone, ces derniers ont pu constater que les personnes qui vivaient le plus à proximité des espaces verts étaient aussi celles dont la santé mentale était la moins impactée.
Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de l’étude se sont basés sur la règle des 3-30-300. Théorisée par le chercheur-forestier espagnol Cecil Konijnendijk en 2021, cette règle fonctionne selon le principe suivant : apercevoir 3 arbres depuis son logement, vivre dans un quartier où au moins 30% de l’espace est arboré et habiter à moins de 300 mètres d’un espace vert, comme un parc ou une forêt.
I am proposing a new 3-30-300 rule for #urbanforestry. At least 3 trees in view from every #home. Every #neighbourhood should have 30 percent #treecanopy (or vegetation cover). Nobody should live more than 300 metres from a larger #park or #greenspace. https://t.co/6kcpBQ4Fxo
— Cecil Konijnendijk (@AnUrbanForester) February 19, 2021
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Parmi l’échantillon de personnes impliquées dans l’étude, seules 4,7% d’entre elles avaient le privilège de vivre dans un endroit remplissant ces trois critères. Or, c’est précisément cette part d’individus qui affichait la meilleure santé mentale. À l’inverse, 22% ne bénéficiaient d’aucun des trois.
« Il est urgent d’offrir aux citoyens davantage d’espaces verts. Planter davantage d’arbres améliorerait non seulement la santé des citoyens, mais réduirait également les effets d’îlot de chaleur et contribuerait à la capture du carbone. Toute initiative qui conduit à une ville plus verte sera un pas en avant », souligne Mark Nieuwenhuijsen, auteur principal de l’étude.
Remède à la solitude, vecteur de convivialité, rempart anti-stress… Les recherches confirmant les bienfaits du contact régulier avec la nature sur notre santé physique et mentale sont légion. Si l’on habite en ville et que notre logement n’est malheureusement pas situé dans un secteur répondant à la règle des 3-30-300, il serait donc bénéfique de s’offrir régulièrement une balade dans le parc le plus proche… voire un bain de forêt pour les plus motivés !
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