Le regard de Christophe Bourguedieu sur la tendre banalité du monde

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

S’il fallait trouver un pendant littéraire au travail de Christophe Bourguedieu, ce serait certainement l’oeuvre de Patrick Modiano qui s’imposerait. L’atmosphère d’un roman comme Dans le café de la jeunesse perdue traduit bien la mélancolie et la solitude des images de ce photographe français né à Marrakech. Combien de Villa triste ou d’ambiance de Dimanches d’août se cachent dans ses prises de vue ? Même lorsqu’il traverse le monde (Finlande, Etats-Unis, Australie), Christophe Bourguedieu évite le spectaculaire pour se focaliser sur la tendre banalité du monde. Tous les lieux se valent.

Somewhere-Anywhere-Nowehere, Christophe Bourguedieu, Box galerie, 88, rue du Mail, à 1050 Bruxelles. www.boxgalerie.be Jusqu’au 10 mai prochain.

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