Les corps morcelés de Tony Oursler s’exposent au MAC’s

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Récemment révélée au grand public par le biais d’un clip imaginé pour le single Where are we now ? de David Bowie, l’oeuvre de Tony Oursler mérite qu’on lui consacre davantage d’attention que celle que nécessite la chanson en question.C’est que fait le Grand Hornu, dès le 17 novembre prochain.

Tony Oursler, Phantasmagoria, MAC’s, Site du Grand-Hornu, 82, rue Sainte-Louise, à 7301 Hornu. www.mac-s.be. Du 17 novembre au 23 février prochain.

Récemment révélée au grand public par le biais d’un clip imaginé pour le single Where are we now ?de David Bowie, l’oeuvre de Tony Oursler mérite qu’on lui consacre davantage d’attention que celle que nécessite la chanson en question.

Car Oursler (New York, 1957) n’a rien fait de moins que révolutionner l’art vidéo. Une révolution qui passe par des dispositifs scéniques complexes qui louvoient entre autres projection, objets, installation, sculpture, informatique, photographie et cinéma.

Au centre de ces agencements, on retrouve très souvent le corps. Plus exactement, un corps morcelé qui témoigne d’une vision assez pessimiste d’une société broyant l’individu quand elle ne s’occupe pas de l’anesthésier. Fuyant les rétrospectives qui sentent le sapin, Tony Oursler présente une sélection pointue de créations ainsi que deux oeuvres inédites spécialement imaginées pour le MAC’s.

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