Parler de soi fait l’effet du sexe ou de la drogue pour le cerveau

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Vous adorez parler de vous, c’est un fait. On vous fait peut-être souvent remarquer que vous êtes égocentrique. Mais la raison se situe plus vraisemblablement dans les circonvolutions et la chimie de votre cerveau.

Tous égocentriques? Selon une étude anglaise, nous parlons de nous 60% du temps. Ce taux peut même monter à 80% sur les réseaux sociaux, nous raconte le site Scientific American. Notre seul centre d’intérêt serait donc notre petit nombril? Selon une étude scientifique, publiée dans la revue de l’académie nationale des sciences, il s’agit en réalité d’un mécanisme biologique.

Lorsque nous évoquons notre propre personne, dans notre cerveau les circuits de la récompense s’activent. Notre cerveau libère de la dopamine, un neuro-transmetteur présent dans le sentiment de plaisir, comme lors d’une activité sexuelle ou d’une prise de drogue.

Pour parvenir à une telle conclusion, les scientifiques ont comparé grâce à un scanner d’Imagerie à résonnance magnétique (IRM) les réaction neuronales de deux groupes qui discutaient de choses différentes. A l’avenir, ne soyez plus surpris si votre collègue de bureau vous raconte dans les moindres détails sa vie: c’est son cerveau qui parle et non son ego!

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