Les bonnes adresses de Gaspard Giersé (les Visites de mon voisin) pour découvrir Bruxelles autrement
Gaspard Giersé, historien de l’art, aka Les visites de mon voisin qui, en exclusivité pour Le Vif Weekend, partage son savoir et ses bonnes adresses. Un mélange éclectique, comme l’est sa ville de cœur.
La Mercerie
C’est un ancien atelier textile, qui accueille aujourd’hui des expos, un bar et des performances. Une verrière spectaculaire inonde de lumière un patio, avec des colonnes en fonte, du bois et des briques. J’adore ce lieu, à la fois élégant et destroy.
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70, rue Van Artevelde
La Fleur en Papier Doré
Un classique en son genre, mais trop méconnu. Le café nous plonge dans une autre époque, quand il accueillait la fine fleur des artistes bruxellois, entre les surréalistes et les membres du mouvement Cobra. Il a été récemment repris par l’équipe du Verschueren, ce qui fait d’autant plus battre mon cœur de Saint-Gillois.
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55, rue des Alexiens
Dokidoc
Un magasin de design de lampes et de mobilier du XXe siècle, rue Haute. Assez orienté Bauhaus et industriel, mais avec des pièces qu’on ne voit nulle part, tout est magnifique.
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186, rue Haute
Le Musée Wiertz
Il est consacré à Antoine Wiertz, un peintre fantasque et un peu rebelle. J’adore ce qu’il a fait et j’adore son musée : il est si peu fréquenté qu’on a parfois le plaisir de se retrouver quasi seul devant des tableaux grandioses et effrayants de 7 ou 8 m de hauteur. C’est le romantique belge ultime, flamboyant et décalé.
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62, rue Vautier
L’estaminet 1030
Plus charmant, plus délicieux et plus secret, je n’ai pas trouvé. Sur la chaussée de Haecht, une porte cochère nous amène dans une ancienne maison de campagne, de 1827. Elle est majestueuse, néo-classique et s’appelle aujourd’hui la Maison des arts. Mais le bijou absolu se trouve juste à ses côtés. Un petit estaminet magique, avec des boiseries, quelques tables, et une cuisine simple, inventive et de saison.
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147, chaussée de Haecht
Brasserie iLLeGaaL
Au fond de la zone industrielle, une brasserie qui est aussi un îlot de fête. Au milieu des usines et des entrepôts, quelques bâtiments autour d’une cour qui accueillent des soirées, des Dj, des concerts… et des fûts d’ILLeGaal.
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300, rue Bollinckx
Aegidium
Un bâtiment de classe mondiale à Saint-Gilles, l’Aegidium est un temple de la fête de la Belle époque, en l’attente d’une restauration. On traverse des salles à l’abandon qui évoquent Versailles ou les mille et une nuits, c’est un voyage dans le temps et dans l’espace dont on ne sort pas indemne. Et j’ai parfois le grand plaisir d’ouvrir le lieu et d’y faire ma visite guidée/spectacle «L’Aegidium et le Voisin».
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Camping 58
Dans un ancien boulodrome au pied de l’Atomium, il existe un lieu vraiment hors du commun : le camping 58. Bien sûr on peut camper et être un slow traveler dans sa ville, mais il y a aussi des soirées et des concerts. Le bar et les pistes de pétanque sont vintage à tendance désuètes, je considère ce lieu comme un immanquable de la Belgique éternelle.
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2A, avenue du Gros Tilleul
Sisters
Une friperie tenue par deux sœurs à l’œil vif et au goût sûr. Et comme les friperies c’est fastidieux, et qu’il faut chercher longtemps, autant être bien accueilli, et c’est le cas chez Sisters.
36, rue des Renards
Nestor
Un petit caviste, littéralement à côté de chez moi, qui a fait mon éducation aux vins nature. C’est petit, humain, et tout est bon. J’y croise souvent la jeune garde de la restauration bruxelloise qui vient se fournir chez Nestor.
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5, rue Gustave Defnet
La maison Hannon
Une des dernières maisons Art nouveau restaurées et ouvertes au public. C’est une maison d’angle, avec un jardin d’hiver spectaculaire, des peintures murales, des vitraux, commandée par le couple Hannon à leur ami architecte Jules Brunfaut en 1902. Un must absolu.
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1, avenue de la Jonction
Le Marais Wiels
On connaît tous cette histoire de cet ancien terrain industriel devenu marais, suite à une nappe phréatique percée. Pour le moment, tous les jours, il y a une véritable symphonie de batraciens, c’est hallucinant en pleine ville. Bruxelles est subitement très amazonienne.
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364, avenue Van Volxem
Restaurant Le Longue Vie
Moitié estaminet, moitié industriel, une déco léchée mais mine de rien, tout est beau. A la carte, des choses à partager, ça change tout le temps, c’est un petit festival visuel et gustatif, avec un super accueil.
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31, rue Longue Vie
Ave Natura
Des tonnes de plantes, dans une belle vieille vitrine, et un magasin enchanté. J’adore les plantes, il y en a plein chez moi. Et dans une autre vie je me verrais bien tenir un magasin de botanique. J’ai un faible pour les végétaux qui ont des allures de nourriture pour dinosaures, et on peut en trouver chez Ave Natura.
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15, rue de Dublin
Train world
Pour moi, c’est le musée de classe mondiale à Bruxelles. Des hangars avec des vieux trains, des paysages sonores, de la rêverie. Un musée qui peut plaire aux esthètes comme aux amateurs d’histoire, aux enfants, comme aux ingénieurs. Une réussite totale. Schuiten en a signé la scénographie, il a bien fait ça.
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5, Place Princesse Elisabeth
Pardon
L’endroit parfait pour manger des gaufres de Bruxelles est tenu par des… Français. Mais ils ont appelé leur resto «Pardon», ils ont exhumé une vieille recette bruxelloise et ils sont hyper sympa, ils sont donc largement pardonnés.
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36, rue de Moscou
Le Parc Baron Pierre Paulus
Un parc très discret, en intérieur d’îlot à Saint-Gilles. Et dans le fond du parc, il y a un étang et tout un univers de fausse pierre qui imite la nature. Ça s’appelle des rocailles, et les rocailles c’est la vie, mais personne ne le sait.
Rue de Parme
Hôtel van Eetvelde
Le génie de Victor Horta, au service d’un personnage bien sombre, proche de Léopold II. L’hôtel van Eetvelde figure le Congo en architecture, avec une jungle de métal, une canopée de verre, et des bois tropicaux. Il est enfin ouvert, trois jours par semaine, et c’est un must. Il y a 4 maisons Horta classées Unesco à Bruxelles, 3 sont désormais visibles à l’année : Solvay, van Eetvelde, et le Musée Horta.
Et la dernière, comme par hasard ma préférée, n’est ouverte que quelques fois par an : l’hôtel Tassel. Horta est un artiste radical. Et pour ne rien gâter, il a vraiment inventé, il n’a pas été se servir chez ses prédécesseurs, la plupart de son œuvre est purement originale et ça, c’est la marque du génie.
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4, avenue Palmerston
Le chapeau blanc
Une vieille brasserie anderlechtoise, tombée en faillite et relancée par une bande d’amis. Le résultat est vraiment magnifique, l’esprit des lieux a été gardé mais rafraîchi. On y croise des Anderlechtois éternels qui viennent manger des classiques bien maîtrisés, et une population jeune et plus mondaine, le mélange est parfait.
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200, rue Wayez
Librairie Météore
Une petite librairie indépendante dans les Marolles, avec une excellente sélection de bouquins, assez engagée, et un goût pour les sciences humaines qui me va très bien.
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207, rue Blaes
Pizzeria Biga
Fraîchement inaugurée, elle se définit comme de la pizza napolitaine contemporaine. On est face à la glorieuse maison communale de Schaerbeek, et on a le plaisir de goûter des pizzas aux saveurs et aux textures inédites, ce qui est un exploit.
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18, place Colignon.
La Fonderie
Un des lieux les plus sous-cotés de Bruxelles. Dans le vieux Molenbeek se trouve une ancienne fonderie de bronzes, devenue un musée. Le fondateur, Guido Vanderhulst, infatigable défenseur du patrimoine industriel, a notamment collecté des vieilles machines tout droit sorties de l’univers de Jules Verne, qui se bataillent avec la végétation et les vieux entrepôts sans toit. Le bar est extrêmement mignon lui aussi, et le musée, malgré sa petite taille, est un vrai plaisir.
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27, rue Ransfort
Cinéma nova
Un classique de la contre-culture bruxelloise, mais qui vient de réussir le tour de force de racheter ses murs grâce aux dons de milliers de gens. C’est un endroit qui fait du bien, loin des logiques commerciales, et qui peut se permettre une programmation audacieuse et engagée.
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3, rue d’Arenberg
Le Palace
C’est évidemment un plaisir d’avoir un cinéma de cette qualité en plein centre. Et au cœur du Palace se niche l’ancien fumoir du Pathé Palace. Une atmosphère Art nouveau autrichien complètement magique.
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85, boulevard Anspach
Koku ramen
Les meilleurs ramens de la capitale, fait avec un soin absolu, et c’est délicieux. Avant c’était un secret bien gardé, on pouvait débarquer à l’improviste, maintenant il faut faire la file. Mais ça vaut le détour.
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11, rue Saint-Boniface
La maison bruxelloise
Un petit magasin de meuble et design, assez porté sur les années 50. Je passe devant assez régulièrement et je n’ai jamais vu un objet que je ne trouvais pas splendide dans cette vitrine. Des pièces simples et magnifiques, rien d’ostentatoire, même s’il y a parfois des grands noms du design.
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1, rue d’Andenne
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