48h à Turin: une microdose d’Italie contre la dépression saisonnière

Turin Unsplash Fabio Fistarol © Getty Images
Katrien Huysentruyt Journaliste

Envie voire besoin d’une microdose d’Italie pour contrer la dépression saisonnière? Faites la somme de tout ce qui vous séduit dans le pays et vous obtenez la capitale du Piémont. Visite guidée de nos adresses coup de coeur pour découvrir Turin en 48h.

Plus accessible que Milan, Turin rassemble tout ce qui symbolise l’Italie dans l’imaginaire collectif: palazzos, Juventus, Fiat et vermouth (Martini et Rossi), sans oublier les sommets des Alpes. Mais aussi des noisettes à la saveur renommée (celles-là même utilisées pour le Nutella), des truffes, du Barolo et du Barbaresco, ainsi que le gianduja. Une abondance qui rappelle le statut de capitale de la ville sous le règle des Savoie. Aujourd’hui, si le royaume a fait place à une république, Turin reste une destination prisée tant pour ses musées et ses délices que pour son mélange irrésistible d’architecture ancienne et de métropole moderne. Envie d’en juger par vous-même? Suivez le guide.

48h à Turin – Jour 1

9h : au marché

Avant même de les apercevoir, les vendeurs du marché de Corso Regina Margherita font entendre leurs voix dans les rues avoisinantes. Ce rendez-vous gourmand est un rêve de photographe avec ses étals pittoresques où sont entassés fruits et légumes bariolés, entre autres produits de bouche. Après avoir admiré les étals des marchands, il s’agit de faire comme les locaux et de siroter un café au comptoir avant de continuer à explorer la ville.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

11h : café chargé d’Histoire

Le Caffè Torino, en activité depuis 1903 Piazza San Carlo, est reconnaissable entre mille grâce à sa gigantesque publicité lumineuse Martini qui fait office de point de repère dans la ville. Au Caffè Al Bicerin, c’est depuis 1763 que l’on sert café et chocolat, de préférence ensemble, un doux mélange d’ailleurs connu sous le nom de bicerin dans la région. Et Caffè Mulassano (ouvert en 1907) on s’enorgueillit d’avoir servi le premier tramezzino. Envie d’un verre de vin plutôt que d’une tasse de café? Optez pour un lunch à prix plus que raisonnable au comptoir gourmand Eataly.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

14h : souvenirs de guerre

La vieille ville est agréable à visiter quelle que soit la météo grâce à un réseau d’arcades et de portiques élégants qui abritent de la pluie mais aussi du soleil quand il cogne durant les mois estivaux. Entre les façades baroques, un autre style architectural se dessine, Turin étant une des villes italiennes ayant reçu le lifting le plus important sous le fascisme. L’architecte Marcello Piacentini avait alors élaboré un plan d’urbanisme rationaliste combinant le néoclassicisme du novecento avec le modernisme des futuristes. Incontournables pour les fans d’architecture, les impressionnants escaliers de la Gallerie d’Italia invitent aux selfies, tout comme le Palazzo Turinetti, endommagé durant la Seconde Guerre Mondiale et rénové en espace d’exposition contemporain inauguré en 2022.

16h : comme au cinéma

À quinze minutes de marche seulement du centre se trouve le Museo del Cinema di Torino, un arrêt obligé pour les amateurs de cinéma et de la Cinecitta. Installé dans la Mole Antonelliana, la tour de 167.5 mètres de haut qui façonne l’horizon de la ville, le musée était à l’origine une synagogue, avant que la municipalité le rachète pour en faire un monument à la gloire de l’unité nationale. En 1961, il a été doté d’un ascenseur panoramique pour fêter l’anniversaire de l’unification de l’Italie. Un excellent moyen de gagner la plateforme d’observation et d’y profiter d’une vue imprenable sur Turin et les Alpes avoisinantes.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

18h : salute!

À l’heure de l’aperitivo, cap sur Largo IV Marzo, une petite place constellée de cafés, dont Piola da Cianci et sa charmante terrasse à l’ombre des arbres. Un restaurant où savourer une cuisine typique du Piedmont à prix démocratiques (primo à 6€, secondi dès 7€), à condition d’être prêt à patienter si vous n’avez pas réservé. Qu’à cela ne tienne: vous pouvez vous installer sur un tabouret et siroter un cocktail au bar en attendant votre table. Envie d’un dernier verre en guise de dessert? Les cocktails atypiques du Smile Tree valent vraiment le détour.

Lire aussi: Dublin, entre terre et mer: 72h pour découvrir la capitale irlandaise autrement

Jour 2

9h : comme les locaux

Le Quadrilatero Romano est le rendez-vous des locaux, qui s’y pressent chaque samedi pour chiner parmi les trésors vintage rassemblés au marché aux puces Balôn. Un rendez-vous qui prend plus d’ampleur encore chaque deuxième dimanche du mois lors du « Gran Balôn », une version XXL du marché avec encore plus d’antiquités. Si votre visite à Turin ne coïncide pas avec le week-end, n’ayez crainte: en semaine, l’endroit est tout aussi fréquenté par les fans de déco ancienne grâce à sa grande concentration d’antiquaires.

14h : mise au vert

Après une session de shopping, rien de tel que de se ressourcer loin de l’agitation des boutiques, par exempleau Parco del Valentino, érigé au 19e siècle les pieds dans l’eau, et populaire quelle que soit la saison. Si vous le visitez, ne manquez pas l’Imbarchino, un café composé d’une cabane en rondins et de terrasses surplombant le Pô. De l’autre côté du Pont Umberto I, le Barz8 sert des cocktails exceptionnels, préambule parfait à une pizza chez Pizzium , dont les recettes sont si savoureuses qu’elles sont désormais servies à Milan et à Rome en plus de Turin.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

16h : pause culturelle

Si la météo n’est pas de la partie, cap sur l’est de la ville, où palazzos et galeries d’art ne demandent qu’à être admirés. Sans oublier les bâtiments industriels désaffectés, qui accueillent aujourd’hui nombre de créateurs de mode, Turin étant le QG d’une scène artistique contemporaine florissante. Mais aussi du GAM , la Galleria Civica d’Arte Moderna e Contemporanea , dont le patrimoine s’étend des années 1800 à nos jours. On y admire des expositions d’envergure consacrées aussi bien à des artistes italiens qu’internationaux, tandis qu’à la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo toute proche, on en prend plein les yeux et les papilles, sont restaurant, Spazio7, ayant été récompensé d’une étoile au Michelin.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Lire aussi: Voici les meilleurs restaurants et le chef de l’année selon le Gault & Millau 2023

18h : des étoiles plein les yeux

Envie de vous éloigner des sentiers battus? Rendez-vous à l’Officine Grandi Riparazioni, un centre de culture et d’innovation situé dans l’ancien dépôt ferroviaire entre les gares de Porta Susa et de Porta Nuova, et comprenant également bar branché et resto. Au Piano 35, niché sous la crête futuriste d’un gratte-ciel signé Renzo Piano, on découvre des cocktails audacieux, avant de s’attabler au Ristorante Piano35  pour un lunch ou un repas du soir en pleine oasis de verdure. Savoureuse, cultivée, originale et conviviale: Turin a décidément tout pour plaire.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

EN PRATIQUE

Où loger

Combo Torino est une belle auberge qui peut rivaliser avec les chaînes d’hôtels les plus branchées. La caserne de pompiers historique de Porta Palazzo a été transformée en auberge, bar-restaurant, station de radio et espace événementiel, dont les espaces aux allures de loft sont aménagés avec des meubles faits sur mesure par des artisans piémontais. Lors de notre visite, nous avons opté pour une chambre double – lumineuse et spacieuse – avec salle de bains privée. Vous pouvez prendre votre petit-déjeuner au Café Santa Barbara, un (authentique) vrai bar italien au rez-de-chaussée. La cuisine multiculturelle du restaurant – dont les ingrédients proviennent directement du marché d’en face – attire également à juste titre les locaux. Plus d’informations : thisiscombo.com

Y aller

En train: environ 8h depuis Bruxelles-Sud, avec étape à Lyon ou à Paris, b-europe.com

En voiture: environ 10h depuis Bruxelles.

En avion: dès 3h35 avec étape à Munich.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content