Combiner nature et culture grâce au tourisme alternatif

Les touristes profitent du paysage loin du stress quotidien © iStock
Stagiaire

Le tourisme alternatif est de plus en plus prisé par les vacanciers conscients d’eux-mêmes, et désireux de s’imprégner pleinement de leur destination de vacances. A mille lieues du tourisme de masse envahissant, différentes formules existent qui respectent à la fois les populations locales et l’environnement.

Dans le monde actuel, l’industrie touristique « classique » cherche le plus souvent la rentabilité à court terme. Cet objectif n’est pas sans conséquence sur l’environnement naturel et le développement des populations locales. Le tourisme alternatif se propose de contrecarrer ces effets néfastes en proposant des formules de voyages sans impact négatif pour l’environnement, qu’il soit culturel ou naturel. Concrètement, il s’agit d’un tourisme qui valorise les richesses patrimoniales de la région de vacances choisies et la rencontre avec les locaux. Différentes activités sont proposées, et pour chacune d’elles, le trip ressemble à un voyage organisé, les touristes voyagent en groupe, mais la différence est qu’ici, aucun programme n’est imposé, le groupe choisit ce qu’il veut voir et les personnes qu’il veut rencontrer.

Le slow tourisme

Comme certains gastronomes l’ont fait avec le mouvement le slow food, certains touristes optent pour le slow tourisme. Il s’agit de voyager sur des sentiers peu fréquentés avec des moyens de transport moins stressants, moins polluants que ceux utilisés au quotidien, tel que la péniche par exemple. La philosophie est simple : les voyageurs veulent s’imprégner du paysage en profondeur et prendre le temps de profiter de leurs vacances. Le touriste vit au rythme de la population locale, rompant sa routine habituelle, où il court le plus souvent après le temps.

Le tourisme participatif et durable

Les plus sociables opteront plutôt pour le tourisme participatif et solidaire, qui veille en particulier à mettre en relation les locaux et les touristes. La population d’accueil peut aisément participer aux activités touristiques et à l’inverse les visiteurs deviennent acteurs de la vie locale. Dans ce genre de voyage, la priorité est mise sur l’échange avec les indigènes. Ces voyageurs-là sont désireux de mettre l’humain au coeur de leur séjour et une partie du prix de leur périple permet de soutenir un projet de développement local. De son côté, le tourisme durable propose de mettre en oeuvre différents aménagements et activités liés au tourisme afin de préserver sur le long terme les ressources naturelles, culturelles et sociales de la région concernée.

Le tourisme responsable

Faire du tourisme de façon responsable, c’est être conscient de l’impact que l’on va avoir sur l’économie, l’environnement, les populations locales. En bref, avoir une vision complète de notre impact sur le territoire et agir en respectant celui-ci. Le touriste responsable cherche donc le plus possible à respecter l’environnement naturel, la culture et à favoriser l’économie du pays qu’il découvre. Désormais, en voyage, on réfléchit. Tout du moins, devrait-on.

Fanny Dehaye

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