Des associations d’habitants et groupes de militants de différents pays d’Europe du Sud ont créé un réseau pour unir leurs forces contre le tourisme de masse, présenté jeudi à Barcelone, la deuxième ville d’Espagne.
Le réseau SET (villes du Sud de l’Europe face au Tourisme de masse) veut promouvoir des actions de protestations et moyens de pression communs, afin de « poser des limites à l’industrie touristique » voire viser sa « décroissance ».
Sa première action a été la diffusion d’un manifeste dénonçant les effets pervers du tourisme de masse: hausse faramineuse des loyers, disparition progressive du petit commerce local, encombrement de l’espace public ou encore aggravation de la pollution.
Le réseau est pour l’instant composé de dix villes d’Espagne – dont Barcelone, Palma de Majorque et Madrid – et de la région espagnole des Iles Canaries, ainsi que de Lisbonne, Venise (Italie) et la République de Malte, mais ses promoteurs n’écartent pas l’idée de l’élargir à d’autres.
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