Offrez-vous une île déserte !

Envie de dépaysement total ? Il existe désormais des îles à vendre ou à louer…

La mondialisation n’y fait rien: le mythe de l’île déserte a toujours la peau dure. Qui n’a jamais rêvé, en effet, de partir un mois, un an, dix ans, sur un atoll paradisiaque, histoire de jouer le Robinson de service ? En ces temps désespérément pluvieux, l’envie de sable chaud et de flots turquoise se fait plus pressante encore et – bonne nouvelle – vous ne devez plus espérer être l’unique rescapé d’un naufrage pour jouir désormais d’un tel privilège. Car des agences spécialisées dans la vente et la location de petits bouts de terre inhabités aux quatre coins du monde fleurissent en effet sur le Net…

Impayable ? Pas vraiment. Sur www.vladi-private-islands.de, on trouve déjà une île à vendre à partir de 45 000 euros seulement. Ok, ce n’est pas le trip Bahamas et cocotiers, mais plutôt l’aventure canadienne avec forêt sur 50 ares et petite cabane en bois. Le dépaysement est évidemment garanti. Bien sûr, si vous voulez le haut du panier de l’exotisme, genre une île de 250 hectares avec de longues plages de sable blanc dans les Caraïbes, il vous faudra débourser beaucoup plus : 28 millions d’euros par exemple pour Great Hans Lollik Island.

Entre ces deux tarifs, il y a évidemment toute une flopée d’autres destinations qui vont de la Polynésie française au lac de l’Ontario, en passant par la Méditerranée et l’océan Indien. Avec toujours le même leitmotiv : le prix dépend, vous l’aurez compris, de la localisation de l’île, de sa superficie et de son degré d’infrastructure (présence d’eau douce, de groupe électrogène, de piste d’atterrissage, etc.).

Toujours désespéré par l’état de vos finances ? Pas de panique. L’option location est aussi de mise si vous nourrissez le vieux fantasme Robinson Crusoé. Ainsi, sur un autre site, www.privateislandsonline.com, on trouve également de bonnes surprises comme par exemple cette île de Pandan, dans les Philippines, où l’on peut déjà loger à partir de 52 euros la semaine. Bon d’accord, il faut payer le voyage et surtout croiser les doigts pour ne pas atterrir, comme dans Lost, au beau milieu de la quatrième dimension…

Frédéric Brébant

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