Trois gares d’Europe exceptionnelles

Saint-Exupéry, à Lyon. © BOSCO SHOTS
Nicolas Balmet
Nicolas Balmet Journaliste

Notre journaliste voyage Nicolas Balmet partage ses découvertes et ses bons plans afin de bourlinguer l’esprit avisé. Cette semaine, petite escapade afin de découvrir trois gares d’Europe uniques.

Saint-Exupéry, à Lyon

On aurait pu commencer par la splendide gare d’Anvers qui souffle cette année ses 115 ans. Et on doit évidemment citer la majestueuse gare de Liège-Guillemins dessinée par l’architecte espagnol Santiago Calatrava. Mais ce dernier nous permet de prendre le train vers un autre bijou qu’il a également imaginé: Lyon Saint-Exupéry TGV. Une bâtisse de verre et d’acier qui symbolise un oiseau prenant son envol, avec un corps abritant le hall des voyageurs et des ailes servant d’accès aux quais. Une jolie porte vers le Sud, surtout quand on veut éviter embouteillages et péages…

Atocha, à Madrid.
Atocha, à Madrid.© MINDAUGAS PETRUTIS

Puerta De Atocha, à Madrid

On continue notre voyage vers le soleil en faisant escale à Madrid, histoire de perdre ses pas dans cette immense gare de 4.000 m2 qui ressemble à une véritable jungle intérieure. Plusieurs architectes ont apposé leur pierre à l’édifice, notamment en raison d’un incendie qui la ravagea à la fin du XIXe siècle. Mais c’est un certain Rafael Moneo qui, il y a tout juste trente ans, décida d’y intégrer un jardin abritant plus de 7.000 arbres et plantes. De quoi donner des idées à de nombreux voyageurs qui, au fil des années, y ont abandonné toutes sortes de poissons, tortues ou oiseaux exotiques… désormais gardiens des lieux.

Sao Bento, à Porto.
Sao Bento, à Porto.© SDP

Sao Bento, à Porto

Toujours plus au sud, se trouve la magnifique et atypique gare de Sao Bento, dont les murs sont entièrement recouverts des fameux azulejos portugais. Ces faïences bleu et blanc n’ont pas été posées là par hasard: elles racontent à leur manière des pans d’histoire du pays. Une frise en couleurs, elle, illustre l’évolution des moyens de transport utilisés là-bas au fil des siècles. Largement de quoi s’occuper en attendant son train. Merci, donc, à l’architecte José Marques da Silva, qui commença à plancher sur ce bâtiment en 1896, et vit son projet inauguré… vingt ans plus tard!

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