Le flexitarisme a le vent en poupe

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Le terme flexitarien a fait son entrée il y a peu dans le dictionnaire. Il décrit celui qui limite sa consommation de viande. Et ce mouvement qui existe depuis quelques années a plus que jamais le vent en poupe. Topo.

Ce néologisme formé à partir des mots « flexibilité » et « végétarisme » décrit les personnes qui optent pour une alimentation semi-végétarienne. Elles ne bannissent donc pas totalement la viande, mais en mangent peu et de bonne qualité. Un compromis alimentaire qui allie conscience écologique et amour pour le pâté ou le filet américain en somme. Un « choix » alimentaire qui apaise la conscience à moindres frais tout en autorisant quelques menus plaisirs carnés.

Ce mouvement est apparu à la fin des années 90 aux États-Unis et a gagné de l’ampleur au cours des dernières années. Même s’il est décrié par de nombreux puristes végétariens, ce régime aurait l’avantage d’ouvrir la voie vers le végétarisme, car il démontre qu’il est tout à fait possible de se rassasier et de se faire plaisir sans viande. Mais aussi de « craquer » pour une côte à l’os si l’envie s’en fait sentir. D’autant plus que si on achète moins de viande, on peut s’offrir une pièce de meilleure qualité.

Le flexitarisme tend donc à concilier une meilleure consommation tout en respectant l’autre en ne lui « imposant » pas ses choix alimentaires. On estime que 30% de la population serait flexitariste, parfois même à son insu. On notera tout de même que ce terme étant un peu flou, il suffirait de se passer de viande deux jours par semaine pour être flexitarien.

Certains critiques diront que cette tendance est un peu creuse (nous ne sommes effectivement pas nombreux à manger tous les jours de la viande), et ne servirait qu’à renforcer l’image de psychorigidité que l’on prête parfois à certains végétariens et végétaliens. Mais aussi que si ces derniers se convertissent au flexitarisme, ce ne serait que contraints et forcés devant la pauvreté de l’offre alimentaire végétarienne ou végane.

Si ces critiques ne sont pas totalement infondées, on remarque que la progression du « Flexitalisme » et la demande croissante de ce genre de produit qui l’accompagne a ceci de bon que cela pourrait justement venir élargir l’offre. Il n’est plus rare de trouve des aliments riches en protéines végétales comme le tofu, le tempeh ou encore le seitan dans les supermarchés. Et la gamme proposée ne cesse de s’enrichir et se diversifier. Tout comme l’offre de légumineuses naturellement riches en protéines végétale telle les lentilles, les pois et pois chiches, les fèves ou encore les haricots. Même les marques propres des grandes surfaces et de charcuteries comme Herta s’adaptent. C’est dire.

En Angleterre, la marque Quorn Foods, l’un des leaders du marché végétarien, a annoncé fin juillet qu’elle avait fait un bon de 19% ces six derniers mois. Du jamais vu dans ce secteur. De quoi montrer, dans les chiffres, l’avènement réel de cette tendance.

Végétarisme : il bannit la consommation animale ( viande, poisson et crustacés). Ils mangent et boivent par contre des produits d’origine animale comme le lait ou le fromage.

Pescétarisme : Il ne mange pas de viande, mais ce qui vient de la mer comme du poisson ou des crustacés.

Végétalisme : une personne végétalienne ne mange rien d’origine animale.

Véganisme : il ne consomme rien qui dépend de l’exploitation animale. Il ne mange rien d’origine animale, mais il exclut aussi le cuir, la laine, certains cosmétiques, etc. Ils sont aussi contre les zoos et les cirques.

Voici, en bonus, quelques recettes végétariennes:

>>>Le Tartare végétarien

>>> Lasagne à la feta et aux poivrons

>>> Recette d’asperges vertes, tofu fumé et sarrasin

>>>Soupe froide d’avocat à l’eau de coco

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