Plus de confort, moins d’énergie consommée

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Nous aspirons toujours à plus de confort et de bien-être dans la salle de bains, et, dans le même temps, nous voulons limiter notre consommation d’eau et d’énergie. À première vue, ces tendances sont inconciliables ; un nombre croissant d’entreprises tentent pourtant d’y parvenir. Faisons le point.

Un bain délassant, une longue douche, un sauna ou un bain-vapeur relaxant… De nombreuses personnes apprécient aujourd’hui ces plaisirs ! Le budget et la consommation d’énergie doivent toutefois être mis dans la balance. Selon le fabricant de salles de bains Duravit, il faut répondre à trois souhaits bien actuels : un design durable, une production verte et un usage écologique. « Le consommateur veut profiter de sa salle de bains sans éprouver un sentiment de culpabilité ; il veut donc savoir si les produits sont durables et respectueux de l’environnement. L’entreprise tient dès lors compte aussi de l’impact environnemental lorsqu’elle développe de nouveaux produits. Par ailleurs, il faut que la salle de bains reste abordable, agréable et reposante. Les mesures écologiques ne doivent pas nuire à la qualité de vie, car c’est précisément cette notion qui est au coeur du bien-être », déclare Julia Kern de chez Duravit.

Les toilettes

Si Duravit accorde une telle importance à l’aspect durable et écologique de ses produits, c’est notamment dû à son installation en Forêt Noire. L’histoire remonte à 1817, quand Georg Friedrich Horn s’installa dans le petit village de Hornberg, où il monta une fabrique de faïences. Il commença par produire de la vaisselle, avant de s’orienter vers le sanitaire pour aboutir à la porcelaine. Depuis, l’entreprise compte dix sites de production répartis dans le monde, mais son siège se situe toujours en Forêt Noire. « Ce qui explique que cette responsabilité écologique soit gravée dans notre ADN. Même le coq de bruyère stylisé de notre logo se réfère à nos racines : c’est l’oiseau le plus rare de la Forêt Noire. Dans les années 80, nous cherchions déjà à réduire la consommation d’eau de nos toilettes à 6 litres au lieu des 9 litres couramment utilisés. Grâce à une recherche continue, nous proposons aujourd’hui des toilettes qui ne consomment que 4,5 litres d’eau. En outre, un ménage moyen peut économiser jusqu’à 17 000 litres par an grâce à notre technologie Dual Flush. En fonction du bouton que l’on presse, on utilise tout le volume ou la moitié seulement », explique Julia Kern.

Grâce à la technologie, l’urinoir McDry n’a même plus besoin d’eau. Un liquide entièrement à base de plantes, et donc biodégradable, empêche les mauvaises odeurs. « Tant le siphon que l’urinoir sont fabriqués en céramique robuste et durable. Les urinoirs Architec et Utronic ne consomment que peu d’eau : un programme contrôlé électroniquement garantit une haute hygiène et une faible consommation d’eau d’un litre seulement par flush », ajoute Julia Kern.

La baignoire

Duravit a également introduit quelques nouveautés qui contribuent à un alliage harmonieux de bien-être et de durabilité au niveau des baignoires. « En règle générale, prendre une douche consomme moins d’un tiers du volume d’eau nécessaire pour remplir une baignoire. Mais prendre un bain peut être tellement délassant que nous avons cherché comment limiter le volume d’eau. Une baignoire standard mesure 180 centimètres de long, 80 centimètres de large, et requiert 180 litres d’eau. Avec ses 160 centimètres de long, notre baignoire Starck PHOTO 3 ne demande que 147 litres, tandis que 100 litres suffisent pour remplir la D-Code. Par ailleurs, grâce à sa forme trapézoïdale innovante, ergonomique et sophistiquée, la baignoire Paiova allie confort maximal et consommation d’eau minimale », nous confie Julia Kern.

Pour ceux qui le souhaitent, ces produits sont aussi disponibles avec la fonction balnéo. « Suite à la mise au point d’un nouvel injecteur, cette fonction consomme 40 % d’énergie en moins, et le volume sonore a été limité à 9 dB, ce qui correspond à une diminution du bruit allant jusqu’à 50 %. L’injecteur produit de petites bulles d’air chaud dans l’eau, ce qui permet de se ressourcer, tout en douceur. Chaque système se compose de fonctions et d’effets de massage divers », explique Julia Kern.

La douche

L’entreprise Hansgrohe travaille dans le même esprit que Duravit. Et comme par hasard, son siège se trouve également en Forêt Noire. Les deux firmes travaillent d’ailleurs en étroite collaboration depuis vingt ans. C’est en 1901 que le drapier Hans Grohe fonde l’entreprise qui porte son nom. Au début, il s’agissait d’une firme artisanale d’objets en tôle emboutie. Mais l’eau étant son élément, Hans Grohe mise résolument sur le secteur encore tout récent du sanitaire. À partir de trouvailles comme la première douche à main et le flexible, cette entreprise pionnière est devenue l’un des leaders mondiaux du secteur.

Dans le contexte du bien-être et de la durabilité, Hansgrohe a introduit deux technologies importantes : EcoSmart et AirPower. « En 2007, nous avons lancé notre technologie EcoSmart. Celle-ci ne fonctionne pas avec les techniques habituelles d’économie d’eau telles que les régulateurs de débit, où le nombre de petits trous par lesquels l’eau s’écoule est réduit. Il s’agit ici d’un système innovant, mieux conçu, composé d’un limitateur de débit qui ne laisse passer qu’une partie de l’eau tout en la mélangeant à de l’air. Sans perdre en confort, on consomme 60 % d’eau en moins. En intégrant cette technologie aux robinets, on consomme 5 litres au lieu de 13,5 litres. Pour une douche de tête, la consommation passe de 14,5 litres à 9 litres, voire 6 en fonction du modèle. Aujourd’hui, tous nos robinets et la plupart des produits de la marque Axor sont équipés avec cette technologie », explique Patrick De Francquen, directeur marketing et communication. « Par ailleurs, ce limitateur de débit contient un  » joint torique de précision  » en élastomère, qui se rétracte ou se dilate en fonction de la pression. Les petits trous évoluent avec la pression d’eau. Si la pression est trop forte, le joint rétrécit l’ouverture. Si la pression est faible, l’ouverture est agrandie. Le confort reste ainsi garanti. Et si vous voulez connaître la quantité d’eau que vous économisez avec cette technologie, rendez-vous sur notre site pour la calculer. »

Pour maintenir le confort de la douche avec moins d’eau, Hansgrohe a lancé la technologie AirPower. « En ajoutant de l’air à l’eau, nous faisons en sorte que les jets restent aussi puissants. Grâce à notre concept, nous pouvons aspirer l’air au centre et sur les côtés, puis le répartir de manière égale sur tout le disque. On peut dès lors considérer nos systèmes comme les seules véritables douches de pluie du marché. En effet, nos douches ne produisent pas un long jet-spaghetti ou un gros jet, mais de vraies gouttes de pluie. Grâce à l’air ajouté, celles-ci sont plus grosses et donc plus douces », nous explique Patrick De Francquen.

Le sauna

Si vous souhaitez équiper la salle de bains avec un sauna, une cabine de douche ou un hammam, c’est possible, et ce, tout en respectant l’environnement. Van Marcke propose à cet effet la cabine à vapeur Touch & Steam, un produit d’Effegibi. Cette entreprise fut la première à développer pour les particuliers des hammams personnalisables et sur mesure. « Le générateur de vapeur de la cabine Touch & Steam est équipé d’une fonction économique automatique. Il comporte en effet trois éléments de chauffe pour produire la vapeur. Au démarrage, ils fonctionnent tous les trois ; l’un d’eux se coupe juste avant que la cabine n’arrive à la température voulue, un autre juste après. Seul le troisième continue à fonctionner. De cette manière, la température est maintenue avec un minimum de consommation d’énergie », explique Agnès Pringiers de chez Van Marcke.

La nouvelle Cloison Wellness de VSB Wellness mise elle aussi sur la demande croissante de luxe et de bien-être à domicile. Elle combine sauna, hammam et douche, avec ou sans Sunshower. « Nous travaillons de plus en plus sur mesure à la demande du client, afin de garantir un maximum de confort. Nous mettons tout en oeuvre pour limiter la consommation d’énergie de nos saunas en adaptant les aspects techniques tels que la capacité du poêle du sauna et l’amenée d’oxygène à chaque cas de figure », nous explique Daphne Bakker de chez VSB Wellness.

« Par ailleurs, nous accordons une importance particulière aux matériaux utilisés, car ceux-ci déterminent aussi le confort et la consommation d’énergie, ajoute Daphne Bakker. Nous optons dès lors pour des matériaux solides et donc durables, comme le Corian, pour la finition extérieure. Quant au panneau arrière, il se compose de planches de bois provenant d’exploitations responsables. Nous prônons l’écologie et nous travaillons donc avec des fournisseurs qui nous garantissent l’origine FSC ou PEFC du bois. En privilégiant ces produits, nos clients peuvent profiter pleinement de leur installation wellness, sans se sentir coupables à l’égard de l’environnement. »

Les matériaux

On peut aussi économiser l’énergie – et donc respecter l’environnement – de par le choix des matériaux. Dans cet esprit, Duravit a créé DuraCeram, un matériau extrêmement robuste et durable (utilisé principalement dans la gamme de cuisines, il est vrai), et le traitement WonderGliss conçu à base de nanotechnologie. Étant donné que ces innovations facilitent l’entretien, on peut donc économiser en eau et en produits d’entretien.

Les matériaux qui interviennent dans le parachèvement de la salle de bains permettent également d’améliorer le confort et d’économiser l’énergie. Santana, par exemple, propose des produits à base de liège conçus pour la salle de bains. Le liège est un produit écologique et facile à entretenir, qui préserve bien la chaleur grâce à ses propriétés thermo-isolantes. Vous n’aurez donc jamais froid sous la douche, car le liège absorbe directement la chaleur de l’eau et devient délicieusement chaud au toucher.

Elien Haentjens

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