12 questions à Julien Othomène, nouvelle star de la pâtisserie belge

Julien Othomène
Julien Othomène

L’artisan-pâtissier Julien Othomène vient de faire un passage remarqué au Eat Festival de Bruxelles. Entre deux saint-honoré et trois paris-brest, celui qui ne cesse de grignoter… des followers répond à nos questions sur le vif.

Sa pâtisserie – et salon de thé – de la rue Jean Chapelié, à Bruxelles, ne désemplit pas. Et à l’heure d’écrire ces lignes, son compte Instagram s’apprête à atteindre les 11.000 followers. Autant dire qu’il était plus que temps de faire connaissance avec cette star de la pâtisserie made in Belgium.

La question qu’on vous pose le plus souvent?

Julien Othomène: Je pense que ça doit être «Pouvez-vous couper vos propres gâteaux?» Et la réponse est non. C’est un peu triste de casser toute la déco de la création en le coupant… Mais bon, je comprends, il faut le dévorer. Après, le plaisir des yeux, ça compte, non?

Le sport que vous pratiquez… en pensée?

Julien Othomène: La boxe. Je suis très attiré par cette discipline, mais aussi par les sports de combat de manière générale. Je trouve ça toujours impressionnant, ces moments puissants de contact et ces envies de se dépasser qui motivent les sportifs.

L’endroit dont vous n’êtes jamais revenu?

Julien Othomène: J’ai un magnifique souvenir de la Laponie que j’ai découverte l’hiver dernier avec ma femme. C’était la nuit polaire, je n’ai pas vu le soleil mais c’était juste splendide. On a eu beaucoup de chance en apercevant des aurores boréales de dingue.

La personne célèbre avec qui vous aimeriez dîner?

Julien Othomène: Ouf, c’est vache comme question… Je ne suis pas du tout quelqu’un de fanatique. Je sors mon joker.

Le plat qui vous ramène en enfance?

Julien Othomène: Les lasagnes de ma grand-mère… qui n’était pas italienne mais qui les préparait à merveille, avec des petites touches qui faisaient toute la différence. C’était à la fois savoureux et réconfortant. Au point que c’est devenu l’un de mes plats préférés. Rien que d’y repenser, j’en ai l’eau à la bouche.

La chose la plus folle que vous ayez faite?

Julien Othomène: Ouvrir une pâtisserie? Ce fut loin d’être un fleuve tranquille, mais je le referais mille fois. Et le meilleur est encore à venir.

Un métier que vous auriez pu exercer?

Julien Othomène: J’aurais pu être fleuriste, tiens. J’adore les fleurs, la délicatesse qui émane des bouquets, les textures, les couleurs… J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour ceux qui maîtrisent cet art.

Ce qui vous saoule vraiment?

Julien Othomène: Quand on me compare à Cédric Grolet (NDLR: un pâtissier français). Plus sérieusement, j’ai beaucoup de respect pour son travail, mais on a chacun notre propre univers et notre façon de travailler.

L’appli de votre smartphone qui est le plus souvent ouverte?

Julien Othomène: YouTube ou Spotify! Pas tellement pour la musique, mais surtout pour les podcasts: c’est un format que j’adore, j’en ai toujours un dans les oreilles.

Un mot pour vous décrire?

Julien Othomène: Curieux.

Votre achat le plus bizarre?

Julien Othomène: Bizarre pour certains, et certainement pas très glamour, mais comme je pêche, j’achète pas mal de boîtes d’asticots qui me servent d’appâts. Et comme je dois les conserver au frais, les boîtes se retrouvent dans mon frigo. Il faut ce qu’il faut! C’est comme ça, j’adore pêcher.

Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite?

Julien Othomène: Partir en vacances. J’aimerais beaucoup aller découvrir le Japon avec ma femme. On le fera un jour, c’est sûr. Mais disons que, là, l’empire du Soleil levant va devoir attendre un peu: avec les fêtes qui approchent, ça va être la folie en boutique. D’ailleurs, j’y retourne de ce pas!

julienothomene.be et @julienothomene

Lire aussi: Tous les secrets d’une crème brûlée parfaite.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content