Sauver la planète une bouchée à la fois? Ce qu’il faut savoir du « régime climat »
Près de la moitié des consommateurs sont préoccupés par l’impact de leurs habitudes alimentaires sur l’environnement, révèle une enquête menée dans 23 pays. De nombreuses personnes ont ainsi adopté le régime climat et adapté leurs habitudes alimentaires à l’environnement, bien que les considérations de santé jouent également un rôle important.
Une enquête menée auprès de 27.000 personnes dans 23 pays montre que les consommateurs d’aujourd’hui sont plus conscients que jamais de l’impact de leurs choix alimentaires sur la planète. Une grande partie d’entre eux semblent également disposés à modifier leurs propres comportements si cela permet de contribuer à la protection de l’environnement et de la planète. L’enquête a été publiée par le Marine Stewardship Council (MSC) dans le cadre de la Journée mondiale de l’océan, ce samedi 8 juin.
Le MSC est l’organisation qui vise à associer les pêcheurs, les détaillants et les consommateurs à la promotion de la pêche durable. Selon l’organisation, l’énorme croissance de la population pose le défi de fournir à chacun les protéines et les vitamines nécessaires. Et elle considère que la pêche et l’aquaculture durables sont de bons moyens d’y parvenir.
Le régime climat? Moins de viande…
Parmi les participants à l’enquête, plus de 22.000 personnes ont déclaré avoir modifié leurs habitudes alimentaires au cours des deux dernières années. Pour 43 % d’entre elles, ce changement est dû à une meilleure compréhension de la crise climatique. La modification la plus importante a été observée dans la consommation de viande rouge, comme le bœuf et l’agneau.
Parmi les Belges interrogés, 43% ont ainsi déclaré manger moins de viande rouge qu’il y a deux ans, voire carrément, ne plus du tout en manger. Ce pourcentage est plus élevé que le chiffre global, qui s’élève à 39%. Toutefois, la principale raison invoquée par les Belges pour justifier la diminution de leur consommation de viande rouge est leur santé, suivie du prix des produits et, en troisième position, du climat.
… Et plus de produits de la mer
Mais la consommation de poisson a également évolué : 9 % des Belges mangent plus de poisson et de fruits de mer qu’il y a deux ans, tandis que 31 % en mangent moins. Globalement, 53 % des personnes interrogées déclarent qu’elles mangeraient plus de poisson si son prix était moins élevé. À l’échelle de la Belgique, la certitude que la pêche n’endommage pas les océans pourrait convaincre un quart de nos compatriotes de manger plus de poisson et de fruits de mer. 85 % des Belges interrogés établissent également un lien entre le changement climatique et la nécessité de protéger les océans.
« Concrètement, les résultats de l’enquête montrent que le public est de plus en plus préoccupé par l’état de nos océans », déclare Menno Bax, directeur de programme au MSC.
C’est que la protection des océans et de la diversité de la vie qu’ils abritent est vitale pour la santé de la planète. Nous devons donc redoubler d’efforts pour lutter contre la surpêche, et il est essentiel d’encourager les changements positifs en reconnaissant et en récompensant les pêcheurs durables.
Source: Dépêche IPS
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