Comment croquer le printemps ?

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Plutôt que d’anticiper les beaux jours à la faveur d’asperges venues d’Espagne, il est grand temps de faire la connaissance des poireaux sauvages.

Certains produits concentrent toute la magie d’une saison. C’est le cas du poireau sauvage dont le nom scientifique est Allium polyanthum. Pour ceux qui ont fait du grec, la traduction est évidente : « ail à fleurs nombreuses ». On l’appelle également « bargane », « pouragane » ou « poireau des vignes » car cette espèce de plante herbacée vivace de la famille des Liliaceae pousse souvent entre les pieds de vigne. On en trouve également dans les prés et les jardins. Pour ma part, je les ai glanés en Corse, dans le nord, du côté de Saint-Florent.

Comment reconnaît-on un poireau sauvage ?

D’abord à sa tige vert-de-gris qui évoque un poireau classique mais plus fin. Ensuite, on l’identifie à son bulbe – il faut utiliser une petite pelle pour le déterrer correctement – qui est perlé, c’est-à-dire chargé de bulbilles.

Comment le consommer ?

L’idéal est de le cuire à l’eau ou à la vapeur et d’ensuite le servir tel quel accompagné d’une vinaigrette. En bouche ? La texture est plus subtile que celle du poireau classique et, surtout, la saveur est douce, quelque part entre le côté végétal de l’asperge et celui plus piquant – proche de l’oignon – du poireau.

Une idée de recette pour la vinaigrette :

1 grosse cuillère à soupe de jus de citron vert

1 cuillère à soupe d’huile de noix

2 cuillères à soupe d’huile neutre

1 petit morceau de gingembre (1cm), pelé et coupé en dés très fins

1 pincée de poudre de piment d’Espelette

Sel, poivre

Préparer la vinaigrette en mélangeant tous les ingrédients. Verser sur les poireaux tièdes ou froids.

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