Consultez ce que vaut ce restaurant, cette boulangerie, ce boucher, ce supermarché selon l’Afsca

© William Murphy/Flickr

Les consommateurs pourront désormais consulter les résultats d’inspection de l’AFSCA des établissements qui vendent des denrées alimentaires, comme les restaurants, les boucheries, les supermarchés ou encore les hôpitaux.

Grâce à un système de symboles, allant de « excellent » à « à améliorer », « les consommateurs obtiennent un image globale de tout ce que l’agence a constaté », a expliqué mardi matin à Bruxelles, Herman Dricks administrateur délégué de l’AFSCA.

En effet, les consommateurs désirant connaître l’évaluation de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) de son boulanger ou de son traiteur favori peuvent désormais se renseigner via l’application Foodweb sur le site de l’Agence.

Quelque 108.546 opérateurs qui vendent directement des denrées alimentaires aux consommateurs y sont répertoriés, et les résultats d’inspection de près de la moitié d’entre eux sont déjà indiqués selon un système de score, illustré par des symboles. Ces « smileys » déterminent si le résultat de l’établissement en question doit être amélioré (ou en attente de recontrôle), est satisfaisant (ou en attente de recontrôle), bien, très bien ou excellent.

Actuellement, un opérateur sur deux environ a déjà reçu un score au moment du lancement de la nouvelle application de l’AFSCA. Ces exploitants ont soit déjà été inspectés récemment, soit déjà reçu un résultat favorable lors de leur dernière inspection, ou bien leur système d’autocontrôle a déjà été validé.

Environ 42% des opérateurs dotés d’un smileys ont obtenu une mention « très bien », 3,1% « bien, et même 2,6% « excellent », car leurs résultats sont au dessus de la moyenne. Une plus petite portion (0,25%) des établissements cotés sont invités à s’améliorer et 0,14% d’autres le sont également au stade de l’ évaluation provisoire.

Le score se fonde sur le résultat de la dernière inspection menée auprès de l’établissement pour contrôler l’infrastructure, l’hygiène et l’installation, mais également sur la gravité des infractions constatées et du suivi qui leur est donné par l’opérateur. La recherche par la base de données peut se faire via le nom de l’exploitant, une adresse, ou le smiley. Néanmoins, le système n’offre pas de comparatif, « le but est que le consommateur puisse consulter un opérateur unique, mais nous n’avons pas l’intention de réaliser des listes », a expliqué M. Dricks.

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