La viande de lama, le dernier chic pour remplacer la viande rouge jugée dangereuse

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Le ministère de la Santé bolivien a soutenu mardi la mise en garde de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les risques liés à la consommation de viande rouge, recommandant à la place de manger… du lama.

En Bolivie, « nous avons de la bonne viande comme le lama, qui contient un faible taux de graisse, mais qu’il convient de consommer avec modération », a assuré Vicky Aguilar, responsable de l’unité alimentation et nutrition du ministère de la Santé.

La viande de lama, un camélidé apprécié pour sa laine et qui est utilisé comme bête de charge, connaît un certain succès dans la haute cuisine, notamment pour son importante teneur en protéine, mais surtout pour sa faible teneur en graisse. Cela fait dix ans que le lama s’est invité sur les tables des restaurants de luxe de la région, qui proposent par exemple un carpaccio de lama accompagné de quinoa et saupoudré de parmesan, le tout surmonté de petites feuilles de salade. La gastronomie traditionnelle indigène utilise elle depuis longtemps la viande de lama, notamment pour ses bénéfices par comparaison avec la viande de boeuf, de poulet, de porc ou de mouton.

Néanmoins, « tout excès peut causer des dommages », prévient Mme Aguilar. En se basant sur plus de 800 études, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’agence cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé lundi la viande transformée, essentiellement la charcuterie, dans la catégorie des agents « cancérogènes pour l’homme », tandis que les viandes rouges – qui, selon le CIRC, incluent le porc et le veau – ont été classées comme « probablement cancérogènes ».

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