Trois variations pour le Negroni

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Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Dans la famille des « slow sipper » – ces cocktails que l’on déguste en prenant son temps -, le Negroni réjouit le palais de l’amateur.

Son histoire? « Il fait son apparition en 1919 à Florence lorsque le comte Camillo Negroni, lassé des cocktails qu’il avait l’habitude de boire, demanda au barman Fosco Scarselli de remplacer le soda de son habituel Americano (Campari + vermouth + soda) par du gin en l’honneur de son dernier voyage à Londres.

Cocktail de la Belle Epoque, le Negroni séduit par sa puissance, ses arômes et son équilibre », explique Tom Broeckx, de Campari Group. En voici différentes versions.

1. Sbagliato

En italien, « sbagliato » veut dire erreur. Il s’agit d’un Negroni dans lequel le gin a été remplacé par du prosecco. On doit ce cafouillage à Mirko Stocchetti, un bartender milanais.

Notre avis? Une composition diluée qui manque de peps.

2. Spumante

Cette version repose sur 1 shot de vermouth rouge Martini Rosso, 1 shot de Campari bitter et 1 shot de gin Tanqueray. Après avoir versé ces ingrédients dans un verre à whisky, on ajoute une dose de prosecco.

Verdict? Une déclinaison plus qu’enthousiasmante du cocktail.

3. Tredici

2 shots de Tanqueray Dry Gin, OE de shot de Cynar, OE de shot de Campari bitter et 1 shot de vermouth rouge Martini Rosso.

Verdict? Un must à nos yeux, on aime cette belle expression de l’amertume qui fouette le palais.

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