Le nouvel aéroport d’Istanbul, la course aux superlatifs
Le chantier fut colossal – et suscita d’ailleurs des mouvements sociaux au sein des ouvriers, dénonçant les conditions de travail et les accidents à répétition. Depuis quelques semaines, le nouvel aéroport d’Istanbul, qui remplace celui d’Atatürk, est ouvert et ses mensurations hors normes font pâlir les plus grands hubs du globe.
A l’horizon 2028, le lieu devrait pouvoir accueillir plus de 200 millions de passagers par an, sur quelque 76,5 millions de mètres carrés, ce qui en ferait le leader aérien mondial en termes de capacité. L’édifice, signé par Nordic Office of Architecture, Grimshaw et Haptic Architects, se compose d’un gigantesque volume sous une toiture voûtée, percée de puits de lumière naturelle, mais aussi d’une sculpturale tour de contrôle qui marque désormais la skyline, le long de la côte.
Un projet titanesque qui, comme le plus long pont suspendu de la planète, achevé en 2016 sur le Bosphore (ici en images), sonne comme une métaphore du pouvoir fort revendiqué par le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
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