A l’approche des Jeux Olympiques de Paris, l’une des avenues les plus courues de la Ville Lumière s’offre un petit lifting et se modernise. Et cocorico, c’est un de nos compatriotes qui en est à l’origine!
La plus belle avenue du monde change de visage et se modernise pour les JO. « Plus belles, et plus parisiennes », c’est ainsi que le comité Champs-Élysées a décrit les nouvelles terrasses qui orneront les trottoirs de la célèbre avenue.
Reliée par des câbles inesthétiques, les installations existantes, un brin veillottes et dépareillées, avaient bien besoin d’un coup de frais. Dont acte, les 19 terrasses des commerces situés sur l’avenue ont été entièrement repensées.
Inspirées des « vacheries anglaises », ces couloirs à colonnades ouverts et abrités d’un toit à deux pans qui ont vu le jour dans le Paris de la Belle Époque, ces structures modernisent l’espace. Et on les doit à Ramy Fischler, designer industriel belge basé à Paris.
Avant d’accueillir le monde entier pour les #Jeux2024, le Comité des Champs-Elysées et son président @MA_Jamet vous dévoilent les futures contre-terrasses de la « plus belle avenue du monde » !
— Avenue des Champs-Élysées (@AvChampsElysees) September 27, 2023
Plus harmonieuses et plus fonctionnelles, plus accueillantes et plus parisiennes, ces… pic.twitter.com/54O58dJEfF
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Un projet de longue haleine
Si les terrasses ont commencé à être installées début 2024 (et seront inaugurées en grande pompe pour l’ouverture des JO), le projet a débuté dès mi-2021. « Il a d’abord fallu analyser tous les besoins des restaurateurs, des riverains, des personnes qui régissent la ville de Paris, et qui souhaitent améliorer son esthétique et sa fonctionnalité » précise Ramy Fischler à nos confères de France Bleue.
Chaque commerçant a eu son mot à dire dans la conception de ces nouvelles terrasses qui ne seront pas tout à fait identiques. En effet, si chaque structure sera de la même couleur (verte) et disposera de la même toile grise à l’extérieur, le dais, l’intérieur du toit ainsi que le mobilier pourront être personnalisés par l’enseigne.
Pour les deux premiers éléments, cinq couleurs sont disponibles. Et pour le mobilier, sept modèles différents ont été proposés dans une collection soit en métal soit en rotin. L’objectif premier étant d’harmoniser l’espace public.
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En accord avec son temps
Mais ces nouvelles structures de contre-terrasses s’inscrivent également dans leur époque et répondent à un besoin de réduire les dépenses énergétiques. Adieu câbles disgracieux (et énergivores) reliant ces espaces couverts aux lampadaires, désormais chaque établissement pourra se targuer de posséder sa propre autonomie énergétique grâce à des batteries de nouvelle génération.
De plus, ce lifting s’inscrit dans une démarche de rendre aux Champs-Élysées un esprit de village, d’inciter à la flânerie. Comme l’explique Marc-Antoine Jamet, Président du Comité Champs-Elysées auprès de France Bleue, « 250.000 personnes fréquentent les Champs-Elysées chaque jour. On sait que beaucoup sont des touristes, beaucoup viennent de province, beaucoup viennent faire du shopping, mais peu viennent pour s’y promener. La terrasse, c’est un argument de la promenade, la promenade, c’est la flânerie, et la flânerie, c’est le côté village des Champs-Elysées qu’on voudrait retrouver ».
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