Envie d’une routine beauté plus écolo? 7 conseils pour une salle de bains plus durable
L’industrie de la beauté serait responsable de 1,5 % des émissions de gaz à effet de serre. Le secteur ne ménage pas ses efforts pour réduire son empreinte carbone. Mais la balle est aussi dans le camp du consommateur. Prêt.e à relever le défi d’une routine plus clean?
J’économise l’eau
Entre le bain et la douche, la guerre des litres consommés fait rage. L’ASBL belge Ecoconso recommande une durée de 5 minutes grand maximum sous le jet, avec une eau pas trop chaude, et en la coupant lorsque l’on se savonne. Le bon plan ? Se faire une playlist de chansons allant de 3 à 5 minutes pour ne pas sortir des clous. Autre option qui a le vent en poupe : préférer dès que possible des cosmétiques solides, ce qui évite « d’acheter » de l’eau, de la stocker dans des contenants en plastique et de la transporter. Des pionniers du bio comme Lush ou Lamazuna aux acteurs historiques du secteur comme Garnier, Rituals ou Yves Rocher, tout le monde s’y met.
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Je jette moins
On estime aujourd’hui qu’un consommateur sur deux jettera un produit sans le terminer, avec comme « excuses » avancées le fait qu’il s’avère inadapté à la peau, qu’il n’est pas efficace ou que la texture ou le parfum déplaise voire qu’il provoque des irritations. On se méfiera donc plus que jamais des achats impulsifs sans véritables conseils, souvent induits par les réseaux sociaux. En particulier des « dupes », autrement dit des versions bon marché de parfums et produits de maquillage qui peuvent s’avérer très décevants au déballage. Autre bon pli à prendre : bannir les lingettes préimprégnées et les cotons à démaquiller pour les remplacer par des versions lavables, idéalement en microfibre, celles-ci résistant mieux à l’usure des lessives répétées.
J’achète (vraiment) local
Choisir une marque belge ou européenne, c’est bien… A condition toutefois que les actifs, les packagings voire le produit fini ne fassent pas le tour de la planète avant de revenir dans son pseudo pays d’origine. Comme en mode ou en alimentation, la traçabilité en cosmétique est devenue essentielle pour s’assurer de la qualité des actifs que l’on met sur sa peau mais aussi des conditions dans lesquelles votre crème a été fabriquée. De plus en plus d’acteurs du secteur se veulent les plus transparents possibles. C’est notamment le cas de Clarins qui, via un code QR menant à sa plate-forme T.R.U.S.T., permet de suivre toutes les étapes d’élaboration de ses soins.
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Je privilégie les formules bio
D’abord pour les bienfaits escomptés pour la peau mais pas que. C’est aussi une forme d’agriculture plus responsable que l’on choisit de favoriser, même si seulement certains actifs du produit sont obtenus de cette manière. En bonus, on pense à la qualité des sols, à la santé des agriculteurs et saisonniers collecteurs, souvent mieux rémunérés également car ces filières sont généralement plus éthiques.
Je choisis la recharge
…En comprenant bien l’enjeu. Pour pouvoir réellement parler d’impact énergétique positif, il faut réutiliser son contenant entre 3 et 5 fois selon le type d’emballage. Un constat qui impose donc de rester fidèle à son parfum, sa crème ou son rouge à lèvres. Signe que la démarche est dans l’air du temps : tous les grands noms du luxe – Sisley, Chanel, Guerlain, Hermès et bien d’autres – ont ainsi choisi de donner plusieurs vies à leurs produits « héros ». Dans la foulée, ils ont souvent rendu les packagings plus facilement recyclables et misé également sur des matières recyclées. De quoi vous déculpabiliser si finalement vous changez quand même de produit.
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Je choisis des marques menant des actions environnementales
Quitte à consommer, autant s’assurer que l’on a face à soi un acteur qui, s’il n’affiche pas un bilan zéro – mais qui peut le prétendre –, au moins fait des efforts. Qu’il s’agisse d’investir dans du plastique biosourcé comme Caudalie, de soutenir une ferme florale urbaine en plein Paris comme Kenzo Parfums ou de protéger les abeilles du monde entier comme Guerlain, les projets concrets sont légion. Les sites des marques en regorgent. A vous de démêler le vrai du greenwashing.
Je limite mes achats en ligne
On minimise trop l’impact écologique de notre consommation d’écrans. Sans parler des achats impulsifs qui en découlent. Privilégiez les magasins locaux où vous pourrez tester le produit, peut-être même demander un échantillon qui, s’il n’est pas neutre pour son bilan carbone, reste préférable à un produit jeté sans être consommé. Et si vous ne résistez pas à la tentation de faire vos achats sur une plate-forme ou un pure player, regroupez-les. On évite ainsi de faire voyager en solitaire un mini produit dans une grande caisse.
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