Delphine Kindermans

Votre peau sous protection solaire… et numérique

Delphine Kindermans Secrétaire de rédaction au Vif

La révolution en matière de protection contre les rayons pourrait bien venir du numérique. En partie du moins.

Indices plus faibles que mentionnés, composants allergènes cachés, présence éventuelle de perturbateurs endocriniens ou de filtres minéraux pas forcément respectueux de l’environnement … Récemment, une enquête menée par Test-Achats sur les crèmes solaires faisait grand bruit. Mais être conscient des dangers de ces produits ne devrait pas faire oublier qu’en principe, été rime avec légèreté. Et que le soleil peut rester notre ami… à condition de le dompter. Les cinq instagrammeuses qui nous dévoilent cette semaine les indispensables de leur vanity-case estival l’ont intégré.  » C’est le bonheur ! La lumière, surtout !  » s’enthousiasme Cyrielle Carpentier de Changy, directrice artistique et ambassadrice de la boutique bruxelloise Kure.  » Mais il ne doit pas faire chaud pour autant « , précise d’emblée la jeune femme aux 66 000 fans, qui concède une préférence pour les pays nordiques. Quant à Elsa Fralon, influenceuse multi-casquettes, elle ne comprend pas ses  » potes qui s’exposent couverts d’huile bronzante en plein midi « . Jamais loin de leur GSM, leurs comparses des réseaux sociaux ne disent pas autre chose lorsqu’elles parlent de préserver leur épiderme en évitant les heures caniculaires ou en ne faisant jamais l’impasse sur l’écran total.

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Ce ne sont sûrement pas ces reines du digital qui s’en étonneront, la révolution en matière de protection contre les rayons pourrait bien venir du numérique. En partie du moins. On s’en souvient, en 2016 déjà, La Roche-Posay avait distribué un patch gratuit quantifiant les UV entrant en contact avec la peau. Deux ans plus tard, la marque lançait aux Etats-Unis le premier accessoire portatif, capable de mesurer l’impact des ultraviolets. Conçu en collaboration avec Apple et le designer Yves Béhar, l’objet n’a rien à envier à certains bijoux. Via une appli, collectant en sus les données relatives à la pollution, au pollen ou à l’humidité, il oriente celui qui le portera pendant un mois vers des soins adaptés. Depuis quelques jours, il est également vendu en Europe.

Et le groupe L’Oréal, auquel appartient la gamme disponible en pharmacie, n’est pas le seul à entendre tirer parti du high-tech pour offrir du sur-mesure. Ioma, filiale d’Unilever, a de son côté développé un bracelet récoltant des infos ensuite analysées en parfumeries, pour fabriquer sur cette base les traitements ad hoc. L’objectif est ambitieux : dès 2020, en proposer 200 000 et partir à la conquête des marchés internationaux. Et on pourrait citer encore nombre d’initiatives allant dans le même sens, comme l’a démontré Vivatech, le Salon de la technologie au service de la beauté qui vient de se tenir à Paris. L’été sera décidément connecté.

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