Le restaurant de la semaine: Boco, dans un bocal

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Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

L’intention des frères Ferniot, Vincent et Simon, est plus que louable : imaginer une gastronomie qui soit tout à la fois savoureuse, saine, rapide, respectueuse de l’environnement et de haut vol.

GENRE : FAST-GOOD CONCEPTUEL

Ecrit sur papier comme ça, cela peut faire peur. Cette nouvelle approche sous cloche n’aurait-elle pas les yeux plus grands que le ventre ? D’autant plus qu’à peine rôdé, le concept Boco, qui repose sur des préparations en bocaux signées par des chefs étoilés, débarque à Bruxelles.

On voit d’ici le plan marketing. Et pourtant. A l’exception du décor formaté un peu trop Hippopotamus à notre goût, la formule fait mouche. On mord à l’hameçon dès l’entrée, grâce à une salade de pâtes grecques, légumes croquants et mayonnaise de pickels (7,30 euros) portant la griffe de Lionel Rigolet, le chef du Comme chez soi. C’est bon, frais et intelligemment rehaussé de petites olives noires pleines de goût.

Idem pour le plat, un risotto de coquillettes aux cèpes (8,50 euros) d’Emmanuel Renaut, triple étoilé du Flocons de Sel à Megève. Le mets assure via la présence de tome de montagne.

Cela dit, pour que « bocal » rime avec « local », il serait souhaitable que l’assortiment fasse place à davantage de plats préparés par des chefs belges.

Boco, 521, avenue Louise, à 1000 Bruxelles.

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