Living Room, nouvelle adresse hybride chic en ville et 1001 cocktails

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Votre ordinaire, c’est Londres et Paris. Vous adorez circuler dans ces villes qui pour vous incarnent la modernité. Et puis, surtout, vous adorez y manger.

Genre : Néo-cantine stylée Cuisine : 8 Décor : 8 Confort : 7 Service : 7 Qualité/prix : 7.

Living Room, nouvelle adresse hybride chic en ville et 1001 cocktails
© @MV

A Paris, vous adorez vous arrêter Chez Rose Bakery, par exemple, où Rose et Jean-Charles Carrarini ont réinventé le déjeuner des Parisiens. Mais vous raffolez également des enseignes londoniennes signées par Yotam Ottolenghi, ce chef à la fois britannique, israélien et italien, qui mélange le monde dans ses assiettes. Si vous vous reconnaissez dans les lignes qui précèdent, il y a fort à parier que vous allez adorer « Living Room ».

Cette nouvelle adresse sous-titrée « Design & Eatery » prend place dans un showroom où l’on est invité à vivre le mobilier exposé. L’exercice est dangereux, pas seulement pour les tâches sur les fauteuils. Non, le péril de ce genre de concept hybride est de n’être ni boutique de déco, ni adresse à manger digne de ce nom.

Bonne nouvelle, Living Room tient la route. Le décor ? Il impressionne en raison d’immenses baies vitrées qui déversent la lumière à flot ainsi qu’en raison des pans de mur en béton brut ponctués de bois clair et de gros tuyaux techniques. Passé la porte, on tombe sur un joli comptoir carrelé plein de bonnes choses saines et légères. On s’ouvre l’appétit avec de délicieux scones au cheddar. La texture est souple, le goût plein. Le plat, quant à lui, fait place à une quiche saumon fumé, aneth et baies roses. Elle est servie avec trois petites salades variées. On retient tout particulièrement celle qui panache chou blanc, chou-rave au citron et petites griottes séchées. Parfait pour repartir léger mais rassasié et délecté.

Living Room, 8, Place Jean Rey, à 1040 Etterbeek. www.livingroomdesign.eu Ouvert du lundi au samedi, de 8h à 18h.

Mais aussi…

Pas envie d’aller au restaurant ? Pourquoi ne pas en profiter pour se plonger dans la lecture de 101 Cocktails. Sous-titré « Histoires et recettes des cocktails cultes », cet ouvrage signé François Monti s’intéresse à la petite histoire de ces breuvages qui ont à nouveau le vent en poupe.

Ainsi de l’excellent, mais hélas trop peu pratiqué, « Prince of Wales » qui tient son nom d’Albert Edouard de Saxe-Cobourg-Gotha, héritier du trône de la reine Victoria. Celui-là même qui devint Edouard VII à l’âge de 60 ans (pour les accros, on notera qu’il s’agit du grand-père d’Edouard VIII que l’on découvre à la fin de la saison 4 de Downton Abbey alors qu’il n’est encore, lui aussi, qu’un Prince de Galles plutôt volage).

« Bertie », son surnom, aurait imaginé cette recette lors d’un de ses voyages aux Etats-Unis qui lui permettait d’assouvir son penchant pour les femmes… loin des yeux de sa mère pour le moins à cheval sur les conventions.

La recette ?

45ml de whiskey de seigle,

10ml de sirop de sucre,

1 trait de liqueur de marasquin,

1 trait d’Angustura Bitters,

1 petit morceau d’ananas frais.

Le tout préparé au shaker et allongé au champagne (30ml) une fois servi dans une coupe. Garnir d’un zeste de citron.

101 Cocktails, François Monti, Dunod. Environ 14 euros.

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