Le rixensartois signe la photo xxl dans le salon de l’habitation.

Comment êtes-vous venu à la photo ?

Je suis parti pour la première fois en Haïti à 16 ans, en 1994, avec un ami photographe, Yves Fonck. J’ai ainsi découvert le pays de naissance de mon frère, le chorégraphe Nono Battesti, et de ma soeur, la chanteuse Dyna B. Ce compagnon de voyage m’a appris à  » regarder ce que l’on voit « . A la fin de mes humanités, Yves Fonck m’a engagé comme assistant et j’ai pris des cours du soir en parallèle. Progressivement, j’ai privilégié des images aux teintes vives et aux cadrages  » structurés « . J’ai développé également un goût pour l’architecture moderniste.

Et pour les clichés du bout du monde…

J’ai fait mon premier  » vagabondage urbain  » à New York, en 2006, par hasard… J’avais l’opportunité de monter une expo dans un restaurant mais je n’avais pas de clichés d’à-propos. L’idée d’un sujet sur Big Apple est née. Je n’ai pas cherché à montrer la statue de la Liberté ou Central Park. J’avais envie de ma laisser guider par la lumière. Il y a quelque chose à photographier partout et à tout moment.

L’oeuvre exposée chez Nicolas Devuyst est shootée après le tremblement de terre d’Haïti…

Certaines photos s’imposent en noir et blanc. Comme celle-ci, qui montre le quartier de Jalousie, sur les hauteurs de Port-au-Prince. Cette zone qui grandit de manière vertigineuse a été relativement épargnée en 2010. L’image est réalisée tôt le matin, depuis la colline d’en face, dans une zone plus chic. Je suis à chaque fois impressionné en voyant cette fourmilière croître sans limites.

www.benjamin-s.com

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