3 questions à Maëlle Pariez

© GUOYI

VICE-CHAMPIONNE DU MONDE DE BOXE THAÏE

Pourquoi ce livre sur la boxe ?

Beaucoup de femmes m’interrogeaient sur mon sport et, face à ce nouvel engouement, c’était pour moi la bonne manière de répondre et de sortir des clichés. Les choses ont évolué mais la boxe traditionnelle où on se met des coups de poing, pour la plupart des gens, cela reste encore réservé aux policiers ou aux voyous.

Cette mode de la boxe fitness ne vous agasse-t-elle pas ?

C’est vrai que ce n’est pas de la boxe, mais l’impact glamour de ces jolis mannequins qui se maintiennent en forme en faisant des mouvements de boxe est plutôt positif. On voit que cette discipline permet de garder la ligne, de rester en bonne santé, surtout d’apprendre, si pas à se défendre, au moins à se contrôler.

Comment expliquez-vous que les femmes soient plus réticentes que les hommes à frapper l’adversaire ?

C’est une question de tempérament : on s’en rend compte au fil des entraînements. Si l’on veut être une vraie boxeuse, il faut aimer les échanges de coups, oser frapper quelqu’un qui a priori ne vous a rien fait. La plupart des femmes ont moins le coup facile. Mais il faut réussir à aller au-delà en osant taper fort déjà sur le sac et les paos. Et en sparring, se dire qu’on n’est pas là pour se faire frapper. C’est l’esprit de compétition qui fera la différence. C’est un jeu où le but est de donner le maximum de coups et d’en prendre le moins possible.

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