#CiaoMilano

Le stand Paolo Castelli... © SDP

Officiellement ouvert par le président italien Sergio Mattarella, et clôturé six jours et 350 000 visiteurs plus tard, le 56e Salon international du meuble de Milan a une nouvelle fois trusté l’attention de la planète entière, en avril dernier. Côté pile, il y avait le Salone et ses deux mille exposants, pris d’assaut par des nuées de visiteurs – même lors d’une grève surprise du métro milanais, survenue le matin du deuxième jour -, et regroupés entre les murs de l’immense parc d’exposition de Rho-Fiera. Malgré une évolution certaine dans la mise en scène, les nouveautés y étaient présentées selon une formule immémoriale. Côté face, le programme off, dénommé Fuorisalone, recensait quant à lui des centaines d’événements extrêmement divers, du plus petit happening bricolé par des étudiants à la grosse machine lourdement sponsorisée. Tourné vers l’expérience du consommateur plutôt que vers les pros du secteur, le Fuorisalone n’entre donc pas en compétition avec le Salone – au contraire, il le complète. Son président, Claudio Luti, par ailleurs PDG de Kartell, ne s’y est pas trompé en qualifiant la Design Week de  » centre de la créativité mondiale « , grâce justement à l’apport de ces initiatives dépassant le cadre strict du mobilier. On y interroge sur nos façons de vivre, on y célèbre le passé et on y explore des pistes pour l’avenir. S’y bousculent constamment la légende et l’innovation, le cool et le kitsch, le pointu et le popu. Un peu à l’image de la soirée de clôture, dans le plus grand club de la ville, animée par le père de l’italo-disco, Giorgio Moroder.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content