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Héroïne funambulesque et bien dans son époque de la série Plan Coeur, l’actrice qui possède déjà une statuette de Meilleur espoir est actuellement à l’affiche du film L’Ordre des médecins, avec Jérémie Renier.

Identification

Depuis décembre dernier, c’est sur Netflix que la comédienne connaît le succès avec la série française Plan Coeur.  » Ce qui me plaît dans le personnage d’Elsa, c’est l’identification possible. Avec sa maladresse, elle me faisait penser à beaucoup de mes amis, des femmes principalement. Elle réunit plein de personnes dont j’ai envie de parler et qui me touchent. J’aime ce qu’elle symbolise : notre époque, une génération un peu perdue, la galère amoureuse liée aujourd’hui à l’utilisation parfois gauche des réseaux sociaux.  »

Préparation

Dans L’Ordre des médecins – réalisé par David Roux -, elle interprète une interne aux côtés de Jérémie Renier, médecin confronté à la maladie de sa mère.  » Découvrir une discipline que je n’aurais jamais exercée est l’un des aspects intéressants de mon métier. J’aime le stage qui précède le tournage, surtout quand c’est ancré dans une réalité de travail comme le monde hospitalier. Il faut une préparation pour jouer une interne, comprendre de quoi il s’agit et quels sont les enjeux, les obstacles que les soignants peuvent rencontrer. « 

Notoriété

César du Meilleur espoir féminin en 2016 pour Fatima et désormais promise à un bel avenir grâce à Plan coeur : l’actrice a connu une explosion de notoriété en deux temps.  » Le César, c’est la reconnaissance, puisque les votants sont des gens de la profession : exploitants, acteurs, réalisateurs, producteurs, techniciens, etc. Netflix ouvre des portes différentes, un lien avec le public que j’avais envie de tisser. C’était le bon personnage pour me permettre d’aller vers lui.  »

Protection

 » Quand on joue un personnage, c’est comme si on était protégé. On a le droit d’être un peu bizarre, c’est accepté, car on se met au service d’un personnage, en exprimant sa singularité à travers un rôle. C’est pour le travail, donc c’est admis. Même ce qu’il y a de plus  » nul  » en moi, le moins socialement accepté, je peux l’utiliser. Le cinéma permet d’aller plus loin que la vie. « 

Savoir-faire

Née à Marseille d’une mère jamaïcaine et d’un père français, Zita Hanrot a étudié l’histoire de l’art tout en apprenant la comédie au Conservatoire. Depuis son premier film en 2012 – Radiostars -, elle tourne au moins un long-métrage par an.  » J’apprécie particulièrement le travail d’équipe associé au cinéma. Il y a énormément de corps de métier, qui se rassemblent pour essayer de raconter des histoires. Le partage de savoir-faire permet de s’enrichir artistiquement.  » L’actrice étoffe sa palette avec l’écriture et la réalisation : elle tourne actuellement son premier court-métrage en Région bruxelloise… dont elle nous reparlera bientôt.

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