L’art d’en remettre une couche

© KAREL DUERINCKX

C’est le genre de stat’ qui risque de vous plomber le moral mais un homme comme une femme averti.e en vaut deux: aujourd’hui, avec près d’un tiers des contrôles dermatologiques manqués en plus d’un an de pandémie, les dermatologues estiment qu’un mélanome sur cinq n’a pas été détecté. Selon Euromelanoma, le réseau européen de professionnels bénévoles qui fournit cette estimation, 739 cas de tumeurs malignes à un stade précoce sont ainsi passés sous le radar en Belgique. Le cancer de la peau est la forme de cancer la plus courante, celle qui affiche aussi la progression la plus rapide alors que la cause, à savoir l’exposition aux UV, est bien connue. A l’heure de la disparition progressive du masque au grand air, une protection solaire s’impose donc. De plus en plus de dermatos et de « skinfluenceurs » préconisent même de l’appliquer tous les jours, que l’on sorte ou pas d’ailleurs, et ce afin de préserver la jeunesse et l’éclat de la peau, ce fameux « glow » devenu à tout âge le nouveau Graal de la beauté ( lire par ailleurs). Une nouvelle tendance est même en train d’émerger, validée par la littérature scientifique. Afin de garantir une protection optimale qui corresponde à l’indice mentionné sur le flacon, il conviendrait d’appliquer sa crème… en plusieurs fois. On sait que pour s’approcher au mieux des conditions dans lesquelles les produits solaires ont été testés, il faudrait utiliser une cuillère à café pleine – soit 5 ml – rien que pour le visage. D’où l’idée d’arriver à cette quantité en superposant par exemple un soin, un fond de teint et pourquoi pas une brume, tous dotés de SPF qui bien sûr ne s’additionnent pas mais permettent ensemble de tendre vers l’idéal souhaité. Et de profiter du soleil en terrasse, sans danger.

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