Depuis deux ans, les sneakers font partie intégrante du dress code fashion. Au point que les modeuses ont délaissé leurs traditionnels Louboutin pour porter des baskets en toutes occasions. Reste que pour être stylé, c’est le modèle qui fait la différence. Après les Converse, Stan Smith et autres slip-on, les Skechers se sont taillé une jolie place parmi les it shoes. Comme pour les Crocs, c’est le confort qui prime. Car, certes, ces baskets sont ultraconfortables, légères comme une plume et offrent la délicieuse impression de marcher sur un nuage, mais elles manquent cruellement de… finesse ! Si une semelle plate a tendance à tasser la silhouette, celle des Skechers, aussi large qu’une baguette à l’ancienne, la plombe complètement. C’est donc un modèle que je porte avec plaisir… à la maison. Y renoncer dans mes activités quotidiennes était un crève-coeur. Heureusement, de nouveaux modèles estivaux s’annoncent moins imposants. J’ai pu tester en primeur ceux de la célèbre marque de chaussures  » qui respirent « . Coup de foudre immédiat. Elles sont quasiment aussi légères que ma paire de Skechers, s’enfilent comme une paire de pantoufles et s’adaptent, grâce aux élastiques, à la morphologie de mon pied. Traduction : même qualité, l’élégance en plus. Mais cette dernière a un prix. Le double : 125 euros. Je ne leur ai trouvé qu’un défaut : l’impossibilité de desserrer les fameux élastiques. Ce qui, lors de certaines fins de journée, m’aurait grandement soulagée. Autre point qui m’a étonnée, c’est le nombre de retours positifs spontanés. Mon style classique inspire rarement les compliments. Or, ces  » simples  » baskets (néanmoins rose pétant) en ont récolté à la pelle. J’ai d’ailleurs passé pas mal de temps pieds nus, la plupart de mes proches désirant les essayer. Une amie y a vu le bonheur de pouvoir les porter sans chaussettes et les retirer sans asphyxier ses pairs (une liberté permise par le fameux système de respiration et de thermorégulation propre à la griffe). Chiara, ma filleule de 10 ans, a trouvé génial de ne pas devoir faire ses lacets. Tandis que ma tante, qui travaille dans l’import-export, m’a demandé si cela ne me dérangeait pas si elle s’offrait la même paire lors de son voyage en Chine. Pour ma part, je crains une nouvelle addiction : la version menthe à l’eau s’est immiscée avec force dans mon esprit…

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VALENTINE VAN GESTEL

 » J’AI PASSÉ PAS MAL DE TEMPS PIEDS NUS… MES PROCHES VOULAIENT LES ESSAYER ! « 

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