De la mode, elle est passée aux parfums avec un succès fracassant. Sa toute dernière production, Si Lolita, fera-t-elle le même carton que sa première fragrance ? Sa signature ultraféminine, suave et délicate, en est une jolie promesse…

Un plat d’enfance ?

Les pommes de terre sautées à la sarladaise. J’ai vécu à Agen pendant mes dix premières années et on en mangeait souvent. La graisse d’oie les rend croustillantes et moelleuses en même temps. C’est plus sain que les frites !

Un vêtement qui rend beau ?

Une robe de mariée. Qu’y a-t-il de plus romantique ? Comme celle que je portais le jour de mon propre mariage et que j’avais faite moi-même : une sorte de tablier en coton avec de la broderie anglaise et des bretelles croisées dans le dos. Je lui avais assorti des bottines blanches.

Un grigri ?

Un trèfle à quatre feuilles, comme celui qui donne sa forme à mon nouveau parfum, Si Lolita.

Une révolte ?

Je ne supporte pas que l’on fasse du mal aux enfants, de quelque manière que ce soit. Je ne supporte ni ce que la pauvreté leur inflige dans le tiers et le quart-monde, ni les abus dont ils sont victimes dans nos pays prétendument civilisés.

Un personnage historique ?

J’hésite entre Marie-Antoinette, qui est la première (et dernière) reine de France dont on se souvient tant son impact sur le style de son époque fut décisif ; Alexandra David-Néel (1868 – 1969), une femme libre qui m’a fait beaucoup rêver ; ou Coco Chanel, dont j’apprécie l’intransigeance, l’exigence et la rudesse.

Un meuble ?

Une méridienne. Délicieux meuble d’après-midi dont j’adore le côté capitonné, plein de coussins. On y rêve, on y boit du thé en lisant des romans, on y fait la sieste, ou d’autres choses plus secrètes…

Un autre métier ?

Par passion des maisons, je me verrais très bien en décoratrice. J’en ai une à la campagne, en Normandie, et un appartement avenue Montaigne, à hauteur de Seine, dont les fenêtres donnent sur la tour Eiffel. Les deux sont pleins d’objets et de meubles hétéroclites, de lustres en cristal, achetés en salle des ventes ou aux puces, que j’écume partout. Côté look, j’aime le xviiie siècle pauvre, sans trop de dorures, bien patiné, ou le baroque italien, que je mélange à du contemporain.

Une devise ?

Bon, beau et bio. Bon, parce que je suis terriblement gourmande ; beau parce que l’esthétique et l’harmonie sont ce qui m’intéresse le plus au monde ; quant au bio, je suis née dedans : mes parents avaient déjà une alimentation naturelle, sans pesticides ni conservateurs. J’ai suivi. C’est une philosophie de vie, c’est un acte éthique.

Une rencontre que vous aimeriez faire ?

J’aimerais bien connaître mon ange gardien. C’est peut-être une femme ?

MAÏTE TURONNET

Par passion des maisons, je me verrais très bien en décoratrice.

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