QUI ?

Né à Reading (Pennsylvanie) en 1958, Keith Haring s’est rendu célèbre au début des années 80, alors qu’il recouvrait les emplacements publicitaires du métro new-yorkais de personnages et d’animaux dessinés à la craie blanche. C’est cette iconographie limpide et d’emblée reconnaissable qui a propulsé l’artiste dans les musées et les galeries. Cette reconnaissance ne l’empêchera pas de continuer à travailler dans la rue en s’emparant de tous les supports imaginables. En 1986, l’artiste ouvre un magasin à Soho (New York), le Pop Shop, pour commercialiser lui-même les effigies stylisées qui ont fait sa renommée.  » C’était pour lui une manière de toucher le plus de monde possible. Il considérait qu’un musée ou une galerie n’étaient pas accessibles à tous, et que le tout-venant ou même les jeunes gens du Bronx n’avaient pas accès à son travail. Sa démarche est de faire un art public : il veut être compris, mais il veut être visible aussi « , écrivait à ce propos le galeriste Pierre Nahon. Keith Haring décède du sida en 1990.

QUOI ?

La galerie Gladstone, à Bruxelles, donne à voir une partie assez inédite de l’oeuvre du New-Yorkais, à savoir des dessins à l’encre sur papier réalisés comme supports pour les produits dérivés – tasses, tee-shirts, cartes postales… – du célèbre Pop Shop. Certains d’entre eux n’ont pas été montrés depuis leur création dans les années 80. Les motifs ? Des dauphins, des chiens qui aboient, des anges, des ciseaux, des êtres humains, des machines…

POURQUOI ?

Pour découvrir le travail de l’intéressé dans sa version la plus épurée, ce qui permet de mieux en comprendre les percutants rouages.

Pop Shop Drawings, Keith Haring, Gladstone Gallery, 12, rue de Grand Cerf, à 1000 Bruxelles. www.gladstonegallery.com Jusqu’au 13 avril prochain.

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