Sarah Baatout – Chef de l’unité de radiobiologie du Centre d’étude de l’énergie nucléaire

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Lorsque nous la rencontrons début 2018, la biologiste a le sourire indélébile. Elle revient de la station polaire Princesse Elisabeth où elle a mené des analyses afin de préparer… une mission vers Mars. C’est que les occupants de cette base belge en Antarctique vivent dans des conditions extrêmes, à l’instar des astronautes. Une expérience unique qu’elle a mise à profit pour faire parler de son Centre et des études qui y sont menées sur l’espace mais aussi sur les traitements des cancers par radiothérapie.  » Les retours médiatiques ont été énormes « , se réjouit celle qui explique comme personne les notions scientifiques et donne envie de la suivre en ces terres inconnues.  » Il faut continuer à communiquer autour du travail des chercheurs et investir davantage « , martèle cette femme de caractère qui, à son échelle, fait avancer le monde.  » Un mouvement s’opère en Europe visant à mettre en avant la capacité égale des femmes par rapport aux hommes afin qu’elles soient plus présentes dans les fonctions académiques, politiques… « , observe-t-elle en guise de bilan positif de cette année. Et de citer des consoeurs qui auraient mérité de briller dans ces pages, comme Karin Haustermans et Sofie Isebaert du futur centre de protonthérapie de Louvain. Sans oublier Donna Strickland, première femme prix Nobel de physique depuis 1963.

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