Qu’est-ce qui se cache derrière le mystérieux label Shein, chouchou de la GenZ?

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Shein annonce une collab avec la marque belge The Celebi, un énième coup du géant chinois qui tente de se forger une aura dans la mode. Show virtuel, boutique lors de la Fashion Week à Paris… La griffe préférée de la GenZ est partout. Mais que se cache-t-il derrière ce label aux secrets bien gardés?

Tee-shirts à 4 euros, robes à 7 euros, similimules « d’inspiration » Bottega Veneta à 22 euros… Ici, c’est le triomphe du prix bas. Bienvenue dans l‘ultra-fast fashion, et les Gen-Zers y sont comme à la maison.

Lancée en 2008 et après plusieurs rebrandings, la plateforme de retail chinoise a vu ses chiffres de ventes presque doubler chaque année pour atteindre le palier de 10 milliards de dollars en 2020, en grande partie grâce aux confinements.

A grand renfort de code promo ou action choc, la consommation n’a jamais été aussi facile pour nos ados. La mode est devenue jetable. Aussitôt commandé, aussitôt porté et revendu.

Jamais entendu parler de cette marque? C’est normal. La griffe ne possède ni boutique, ni pub en rue (jusqu’il y a peu). Elle frappe fort, mais ailleurs. Au plus proche de sa communauté. C’est avec une armée d’influenceuses que Shein déferle sur les réseaux. Chaque jour, des milliers d’unboxings de la marque sont publiés sur TikTok, en stories Instagram ou sur YouTube. A grand renfort de code promo ou action choc, la consommation n’a jamais été aussi facile pour nos ados. La mode est devenue jetable. Aussitôt commandé, aussitôt porté et revendu.

Qu'est-ce qui se cache derrière le mystérieux label Shein, chouchou de la GenZ?
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Alors que le secteur se questionne et que la tendance est plutôt au less is more, l’entreprise se targue de proposer plus de 1 000 nouvelles références par jour, s’ajoutant à son compteur déjà astronomique d’articles.

Certes, Shein clame que 60% de ses produits contiennent des fibres recyclées, sans toutefois préciser à quelle hauteur…Aussi, le manque de clarté de sa production inquiète. L’ONG suisse Public Eye a enquêté sur les dessous de Shein. Des bâtiments ne respectant pas les normes de sécurité, des semaines de travail à près de 70 heures, des ouvriers payés à la pièce… Le constat fait froid dans le dos.

Mais ces bad buzz restent vains face à la puissance de communication du groupe qui trouve immanquablement la réplique. Ainsi, alors que la plateforme a été maintes fois accusée d’avoir copié ou même contrefait des vêtements, elle a lancé le projet Shein X, un programme destiné à soutenir les créateurs indépendants, notamment le label bruxellois The Celebi…

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