Weekend a épinglé des véhicules neufs à des  » prix plancher « . Pour rouler sans se ruiner.

Statistiquement, l’achat et les coûts d’utilisation d’un véhicule représentent environ 15 % des dépenses annuelles d’un ménage belge. Pour limiter les frais, deux alternatives sont possibles : soit opter pour un véhicule d’occasion, soit se contenter d’une voiture neuve  » basique « . Une vingtaine de voitures restent sous la barre symbolique des 10 000 euros sur le marché belge. Comptez 300 à 400 euros en plus pour la peinture. Enfin, notons que  » prix plancher  » va presque toujours de pair avec une petite motorisation essence qui consomment davantage.

Catégorie poids plume

Sous la barre des 10 000 euros, la famille de véhicules la plus représentée est évidemment celle des petites citadines. Fiat, constructeur célèbre pour ses petites voitures, propose sa Seicento à partir de 6 250 euros. Motorisée par un 1 100 cc de 54 cv, la voiture dans sa version de base ne dispose que d’un ABS et d’un airbag conducteur. Une série spéciale baptisée  » 50th Anniversary  » (1.), plus stylée (peinture intégrale, sièges avec logo Fiat…) est disponible à partir de 7 200 euros.

Autre championne du prix cassé : la Chevrolet Matiz (2.). Anciennement badgée Daewoo, la petite citadine coréenne dispose d’une image de marque plus flatteuse depuis que le logo  » Chevrolet  » a fait son apparition sur sa calandre. De base, la version la plus dépouillée (S) coûte 7 999 euros. On remarquera tout de même que dès ce niveau, la Matiz dispose de fixations Isofix (attaches standards pour arrimer un siège enfant). Un équipement très pratique pour les jeunes parents. Légère (775 kg), la Matiz se contente d’un petit 8.00 cc pour se mouvoir. Les performances restent toutefois très modestes (18,2 sec pour effectuer le 0 à 100 km/h).

Kia, marque de plus en plus populaire depuis l’introduction de la Cee’d, propose également une petite citadine abordable baptisée Picanto (4.). La version de base essence s’échange contre 8 990 euros. Mais les mélomanes lui préféreront la série spéciale MP3 (9 990 euros) disposant d’une entrée auxiliaire et d’un port USB permettant de connecter un lecteur MP3 (l’air conditionné manuel est également présent de série).

Autres petites citadines à la bouille sympa : la triplette Citroën C1 (5.), Peugeot 107 (3.) et Toyota Aygo (6.). Les trois voitures étant techniquement identiques et leur prix de base étant relativement comparables (9 000 euros pour les françaises, 9 130 euros pour la japonaise), le choix se fera avant tout en fonction de leur robe (un peu) différente. Notons tout de même que l’Aygo dispose d’une garantie et d’une assistance européenne de 5 ans (contre seulement 2 pour ses jumelles). Pratique : tout en restant sous la barre des 10 000 euros, les trois voitures sont également disponibles en version 5 portes. Une caractéristique rare pour des petits véhicules citadins. Enfin, détail qui a son importance, grâce à leur moteur 1 000 cc (68 cv) ne rejetant que 109 g de CO2/km, la C1, la 107 et l’Aygo bénéficient d’une ristourne gouvernementale de 3 % sur leur prix d’achat.

Autre proposition intéressante : la Fiat Panda (7.). Disponible en version 1.1l dépouillée (Actual) à 8 645 euros ou mieux équipée ( Graduate) à 9 745 euros, elle plaît grâce à son excellent comportement routier.

Enfin, disponible à partir de 9 550 euros, la Fox 1.2 l permet déjà d’accéder à l’univers Volkswagen (8.).

Petites dernières

Bonne nouvelle : on peut rouler pas cher et branché. Exemple parfait : la nouvelle Renault Twingo (9.) disponible à 8 500 euros. Malheureusement, la version de base se contente d’une banquette arrière fixe. Si le budget le permet, on lui préférera donc le second niveau de finition (Expression) affichée à 9 500 euros et possédant des sièges arrière individuels rabattables et coulissants beaucoup plus pratiques.

Championne de l’accès (5 portes) et de l’habitabilité, la nouvelle Daihatsu Cuore (10.) (8 990 euros) s’octroie également le luxe d’être la seule voiture à moins de 10 000 euros à passer sous la barre des 105 g de CO2/km. Performante (0 à 100 km/h en 11,1 sec) mais frugale (4,4 l/100 de moyenne), la petite coréenne dispose d’une réduction gouvernementale de 15 % sur son prix déjà plancher. Une très bonne affaire.

Toute nouvelle, la Hyundai i10 (1.) remplace avec brio la précédente Atos mais conserve toutefois un prix très compétitif. Comptez 8 999 euros de base pour le moteur 1.1 l essence avec, en prime, un lecteur radio CD MP3 monté de série. Dernière voiture récente abordable : la Subaru Justy (2.). Un véhicule agréable à conduire et motorisé par un trois cylindres pétillant (1.0 l) disponible à partir de 9 900 euros.

Moyennes abordables

Le royaume des voitures  » low-cost  » ne se limite pas seulement aux petites citadines. La Suzuki Swift(3.) en est la plus belle représentante (9 999 euros). Pour ce prix, l’équipement de base n’est évidemment pas très étoffé, mais le strict nécessaire sécuritaire est malgré tout présent (double airbag, ABS avec aide au freinage d’urgence, fixation Isofix). En plus de son look séduisant, la Swift 1.3 l 92 cv se révèle également très amusante à conduire.

Plus compacte, la Hyundai Getz (4.) 1.1 GL se situe également (et de justesse) sous la barre fatidique des 10 000 euros.

En attendant la commercialisation, prévue pour le mois de juin prochain, de sa descendante Aveo, la Chevrolet Kalos (5.) 3 portes reste disponible au catalogue à partir de 9 950 euros.

Plus abordable encore, la Skoda Fabia (6.) GO (8 990 euros) possède, en outre, quatre airbags (frontaux et latéraux) contre seulement deux pour ses concurrentes. La médaille d’or du prix cassé du segment revient à Ford. Le constructeur américain offre en effet actuellement son modèle Ka (7.) à partir de 6 990 euros.

Hors catégorie

Enfin, comment ne pas aborder le thème des voitures à bas prix sans mentionner la marque Dacia. Elaborées à partir de pièces Renault et construites avec l’objectif de réduire au maximum les coûts de production, les Dacia Logan (9.) et Logan break MCV ne souffrent que d’une image bas de gamme totalement injustifiée (et peut-être aussi, il est vrai, d’une esthétique peu flatteuse). La berline, offrant 5 vraies places et un vaste coffre, est disponible à partir de seulement 7 500 euros en essence et 10 000 euros en diesel. Pour une  » bouchée de pain  » (8 900 euros), le break offre un rapport prix/volume de chargement sans concurrence sur le marché.

Notons également que d’ici à quelques mois, la Sandero (8.), une voiture plus compacte, viendra encore étoffer la gamme Dacia.

Dans un tout autre style, mais toujours sans concurrence, on retrouve la Smart Fortwo (10.). La deuxième génération de cette mini-citadine deux places, plus aboutie et plus pratique, reste la monture idéale pour les déplacements urbains. Comptez 9 135 euros pour la Fortwo 900 cc Pure.

Jean-François Christiaens

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