Clap deuxième pour l’édition bruxelloise de Fotofever, nouvelle plate-forme de promotion de la photographie contemporaine. Trois jours pour ouvrir grand les yeux.

1. Devenir un collectionneur. Derrière le concept de Fotofever, on trouve l’idée que la photographie s’adresse à tout un chacun et qu’il ne faut pas forcément dépenser des fortunes – certains tirages s’affichant dès 450 euros – pour  » vivre au quotidien avec une oeuvre chez soi « . L’approche de l’événement se veut démocratique, comme en témoigne l’un de ses slogans :  » L’art se collectionne, mais pas seulement par les plus nantis.  »

2. Découvrir un panorama unique. La manifestation entend ouvrir les yeux des visiteurs grâce à une sélection unique et originale d’une centaine de galeries et d’éditeurs internationaux. Côté programmation, on notera des signatures telles que le Chinois Liu Bolin (2.), le Français Jean Brice Lemal (4.) ou le Brésilien Renato Pasmanik.

3. Voir de la fesse. A chaque édition, la foire photographique met une collection privée à l’honneur. On louera le millésime 2013 qui se penche sur les clichés étonnants d’Alexandre Dupouy. La thématique ? De très prometteuses variations autour de la fesse. Le tout pour une expo qui met en parallèle des images du début du XXe siècle (3.) et des prises de vue contemporaines. En guise d’amuse-bouche, la galeriste bruxelloise Emilie Dujat a opéré une sélection de grands formats et de cartes postales intimistes retraçant la démocratisation du genre.

4. Poser son séant et faire le bien. Les organisateurs de l’événement ont demandé à cinq créateurs de customiser un canapé Ikea sur le thème de la fesse. Xavier Lust, Benjamin Spark (1.), Nathalie Dewez, Gerald Watelet et Monsieur Tricot ont ainsi livré leur vision du modèle Klippan qui sera exposée dans le lounge de la foire. Les créations seront vendues ce 7 octobre par la Maison Cornette de Saint Cyr Bruxelles. Le bénéfice de la vente des canapés ? Il sera versé à la Fondation Ikea qui collabore depuis plus de dix ans avec l’Unicef.

5. Suivre de près la photographie contemporaine belge. Plutôt que d’apporter la bonne parole de l’extérieur, Fotofever s »est lié avec les trois institutions majeures du pays. En partenariat avec le musée de la Photographie de Charleroi, la plate-forme exposera une dizaine de signatures révélatrices de la jeune création nationale. Idem pour le FoMu d’Anvers qui débarque avec les dix photographes du projet  » .tiff « . Last but not least, Bozar mettra à l’honneur les photographies d’architecture moderniste tardive de l’Anversoise Annemie Augustijns.

Fotofever, à Tour & Taxis, 86c, avenue du Port, à 1000 Bruxelles. www.fotofeverartfair.com Jusqu’au 6 octobre.

M.V.

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