Best-sellers
» D’amour « , par Danièle Sallenave, Gallimard, 218 pages.
Mourir d’aimer.
Ils s’appelaient Odette et Pierre. Ils sont morts, à distance, unis (Odette) dans la mémoire de la narratrice ou dans son coeur (Pierre). Un jour, ils ont choisi de ne plus prolonger leur passage en ce monde et de partir en toute connaissance de cause. A petit feu pour Pierre, qui a cessé de s’alimenter; en feu d’artifice pour Odette, qui s’est jetée à la rencontre d’un train. Odette ? » Sa grande passion, c’était le mâle « . Pierre ? Un cavaleur marié, devenu l’amant de la narratrice. Tout est là pourtant : elle s’aimait trop ; il ne s’aimait pas assez. Allez comprendre.
Incertitudes du désir.
» Lynn et moi avons une vie sexuelle normale. Ne me demandez pas ce que cela signifie. Le sexe n’est jamais normal, c’est une activité aberrante, c’est de la viande qui s’affole sans demander de comptes à personne « . Ici un couple dont l’amour sonne faux, estime le garçon, en même temps qu’il admet que la perfection et l’absurdité en sont peut-être les modes d’emploi. Là un don Juan à la petite semaine qui se découvre attiré par un homme. Ailleurs le beau Sam, qui plonge sur tout ce qui bouge. En tout sept nouvelles bien enlevées, qui déclinent les relations amoureuses et les aléas du désir.
» Sam the Cat « , par Matthew Klam, Phébus, 239 pages.
A main enlevée.
Patrick Walliford, reporter à la télévision, est envoyé en Inde où une trapéziste travaillant sans filet a fait une chute de 25 mètres sur son mari qui passait par là. Lors de l’interview de M. Loyal, Patrick se fait dévorer la main en direct par un lion. De quoi émouvoir une téléspectatrice qui fait promettre à son mari – bien portant au demeurant – de léguer, le cas échéant, sa main à l’infortuné jeune homme. Bien entendu, il arrivera malheur au mari et la greffe sera pratiquée par un spécialiste très particulier. Et les péripéties n’en sont qu’à leurs débuts, dans un récit aux nombreux changements de cap et peu révélateur de l’habituel talent d’Irving.
» La Quatrième Main « , par John Irving, Seuil, 377 pages.
A grand spectacle.
Dans la Chine du XVIIIe siècle, une épopée romanesque de la meilleure veine. L’histoire de Thomas Charles Perkins, jeune musicien de talent, amoureux crucifié. Il accompagne une ambassade économique du roi George III auprès du Fils du Ciel. Thomas rencontre la belle Zhang. » Chez nous, dit-elle, l’honneur est d’autant plus grand que l’attente est longue. » Tout un programme.
» Le Paravent de soie rouge « , par Paul Couturiau, Presses de la Cité, 371 pages.
M.E.B.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici