Voici un petit florilège des garde-temps au féminin, présentés tout récemment au dernier Salon de la Haute Horlogerie à Genève. Des montres à s’offrir ou se faire offrir comme des instants d’éternité.

1. Égérie de Vacheron Constantin. Luxe et volupté. Des centaines de diamants taille brillants et de l’or gris… Avec cette égérie, la célèbre manufacture prouve une fois de plus son savoir-faire et sa capacité à créer de sublimes montres de haute joaillerie. Résultat : un boîtier en forme de tonneau et un bracelet entièrement sertis qui éblouissent. Cette belle glamoureuse peut aussi se montrer plus sobre et discrète car elle est disponible en de multiples versions : en or jaune et gris, lunette sertie de 48 diamants sur bracelet or, en or rose, parée d’un bracelet en alligator et dotée d’un cadran nacré ou encore en or gris, accompagnée d’un bracelet en alligator brun clair, ivoire ou beige (le second bracelet est en satin noir). Mouvement quartz.

2. Ballon bleu de Cartier. Ce nom ludique et sympathique désigne un garde-temps rond, doux et sensuel, mi-galet, mi-toupie, qui se pose avec délicatesse sur le poignet. Fidèle à la tradition, il porte tous les  » codes  » de la maison : cadran guilloché, aiguilles glaive et index romains. Et puis, on remarque ce  » grain de folie « , ce curieux remontoir, orné d’un cabochon saphir, enlacé dans un cercle d’or, tel un satellite mis en orbite. En or, sertie ou non de diamants, cette montre automatique, déclinée en trois tailles, vise une clientèle unisexe. Elle se veut transversale et horizontale, prête à couvrir tous les besoins et traverser toutes les cultures. Bref, elle ambitionne de devenir, aux côtés des Tank, des Santos et des Pasha, un pilier de Cartier.

3. Star Lady Moonphase Automatic Diamonds de Montblanc. Pour les  » amatrices éclairées  » la manufacture du Locle a créé ce garde-temps qui marie une belle mécanique et une touche glamour. Le modèle à remontage automatique affiche un compteur de date en forme de planète surplombée d’une phase de Lune dans le sillage d’un diamant étoilé Montblanc. Son caractère féminin est sublimé par un sertissage de diamants sur la lunette et les cornes du boîtier d’acier tandis que le cadran, nacré blanc ou noir, reçoit des index et un tour de compteur de date en brillants. Chaque détail est soigné, ainsi le bracelet s’offre la préciosité d’un galuchat noir ou blanc, fermé par une boucle déployante. Enfin, la couronne s’orne du logo étoilé façonné comme le cadran, dans de la nacre véritable.

4. Hampton Square L de Baume & Mercier. Fidèle à l’esprit cosmopolite et  » loisirs chics  » de la ligne Hampton, ce dernier opus adopte le format XXL qui affirme davantage la pureté de son design. Gracieux et plein de fraîcheur, il se porte sur bracelet d’alligator rose pour mieux révéler ses lignes rehaussées de 32 diamants. La finesse des chiffres et des aiguilles s’accorde, quant à elle, admirablement au cadran de nacre blanche irisée. A noter aussi : la date du jour est décalée à 4 h 30 pour un équilibre parfait.

5. Les Complications Poétiques de Van Cleef & Arpels. Cette collection, lancée en 2006 lors du centenaire de la Maison, a donné naissance à une complication inédite, alliant glamour et technicité et baptisée  » Quantième de saison « . L’idée ? Un cadran émaillé rotatif met en scène un univers onirique divisé en quatre saisons. Grâce à un mécanisme sophistiqué, le cadran tourne de façon imperceptible sur un cycle d’une année. Chaque jour, le regard découvre de nouvelles facettes du décor. Ainsi, tous les trois mois, une nouvelle saison commence. Les nouvelles déclinaisons sont empreintes de grâce et de féminité.  » Lady Arpels Opéra  » (photo à droite) consacre le thème de la danse. En tournant, le cadran émaillé dévoile quatre ballerines symbolisant chacune une saison. Avec couleurs et ambiances assorties. Dans le modèle  » Lady Arpels Folie des Prés  » (photo à gauche) un décor d’émail et de pierres précieuses est peuplé de quatre gracieuses fées aux ailes de libellules qui évoluent au rythme des saisons.

6. Les Masques de Vacheron Constantin. Ce set de quatre montres édité à 25 exemplaires rend hommage aux Arts premiers. La célèbre manufacture souhaitait réaliser des pièces exceptionnelles, en explorant un monde où l’horlogerie suisse n’était jamais allée. L’idée ? Interpréter un thème qui conte l’aventure humaine. La présence des masques s’est imposée. Le musée des Arts primitifs Barbier-Mueller à Genève a prêté quatre pièces, provenant chacune d’un continent (Asie, Amérique, Afrique et Océanie). Les masques ont été reproduits à l’identique telles des sculptures miniatures en or, prématurément vieillies. Montées sur le cadran de la montre, ces figures atemporelles sont entourées de poèmes en prose de Michel Butor. Devant cette beauté pétrie d’intemporalité, le temps s’efface. Il s’affiche sans aiguilles dans des disques, aux quatre coins du boîtier. Du grand art !

7. Lady Royal Oak Offshore d’Audemars Piguet. Inspirée de l’emblématique montre pour homme, la version féminine est un chronographe de grande dimension. Son allure hardie ne l’empêche pas de flirter avec la mode et d’afficher un esprit dans l’air du temps, en adoptant deux nouvelles couleurs ultratendance : le blanc et le prune. Sublimé par l’or rose, illuminé par un cadran argenté clair, le chrono blanc arbore une lunette bordée de caoutchouc blanc, sertie de brillants. Plus intense et vibrant, le rouge prune habille le chronographe en acier, également sertie de brillants. Les deux modèles optent pour le total look et sont accompagnés de bracelets de caoutchouc de couleurs assorties.

Barbara Witkowska

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