Parmi ses nouveautés estivales, Guerlain propose sa mythique Terracotta dans une version nacrée, destinée à dorer délicatement tant le visage que le corps. Présentée en édition limitée dans un boîtier géant dès ce 27 juin, Poudre d’Orient pourrait bien devenir un des must-have de l’été. En exclusivité pour Weekend, Olivier Echaudemaison, directeur artistique de Guerlain, nous indique les gestes à adopter et à éviter pour être subtilement hâlé.

Quel effet avez-vous cherché en élaborant cette Terracotta pour le corps ?

C’est un  » allover « , qu’on pose, contrairement à un blush, sans chercher d’effet structurant : sur le décolleté, les bras et même le dos, pour autant qu’on puisse se faire aider pour l’application. Ici, c’est avant tout l’effet  » soleil  » qu’on veut sublimer. Mais comme Poudre d’Orient comprend aussi des particules irisées, on peut aussi décider d’accentuer la ligne du tibia, de l’humérus…

Le maquillage du corps est un concept relativement nouveau. Comment expliquez-vous son apparition maintenant ?

Il y a un moment déjà que l’idée fait son chemin mais les produits n’étaient pas toujours adaptés. Aujourd’hui, les avancées technologiques permettent des textures  » no transfer  » (qui ne déteignent pas sur les vêtements) et  » longue tenue « , dont l’application peut facilement durer une journée entière. Outre la poudre pour le corps, Terracotta Tanbooster constitue également une avancée remarquable. Pour la première fois, les laboratoires LVMH ont réussi à intégrer à une poudre une molécule qui active la mélanine. Avant, il fallait ingurgiter cette molécule sous forme de gélules stimulant sa production.

A ce propos, quel est l’intérêt d’un make-up corps par rapport à un autobronzant ?

L’autobronzant, par définition, a un effet persistant. Et plus on en applique, plus le  » bronzage  » sera intense. Avec Terracotta Poudre d’Orient, on choisit l’éphémère, le ludique. On ne va pas se maquiller le corps tous les jours. Ce produit n’est pas destiné à devenir un basique : on en mettra quand on veut se donner un coup d’éclat, quand on a un joli décolleté… Mais rien n’empêche de combiner les deux, en posant un nuage de Terracotta par-dessus son autobronzant, pour un effet bonne mine immédiat.

Une combinaison que l’on peut envisager avec le fond de teint aussi ?

Je rappelle que le fond de teint ne doit jamais s’utiliser dans le but d’obtenir un hâle. Il n’y a rien de pire que d’utiliser un fond de teint foncé en espérant paraître bronzé ! Tout ce que l’on obtient, c’est un teint terne, théâtral, qui perd de sa fraîcheur. Mais, pour autant, l’usage des deux n’est pas incompatible : on choisit un fond de teint léger, de préférence dans une teinte dorée, et on applique le blush par-dessus. On obtient alors un meilleur résultat au niveau du fini, mais qui perd toutefois en légèreté et en naturel.

Quels sont les gestes à éviter dans l’application d’un Terracotta ou d’un blush ?

Ce sont des produits extrêmement faciles d’application, tout en légèreté, il n’y a pas vraiment d’erreur possible. Sauf celle qui consisterait à choisir une couleur inadaptée à la carnation ou à en mettre trop. Il faut y aller progressivement, en procédant par touches délicates. C’est simplissime.

Propos recueillis par Delphine Kindermans

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