Barbara Witkowska Journaliste

Le contraste du noir et du blanc, l’alliance de la tradition et de la modernité, la magie des perles… Les références chères à Mademoiselle sont brillamment interprétées dans les collections Ultra et Les Perles de Chanel.

En 2000, la maison Chanel créait, une fois de plus, une petite révolution dans le monde de l’horlogerie. La montre J12 faisait en effet appel à la céramique, un matériau de haute technologie, totalement inconnu jusque-là dans l’univers du luxe. Son côté intemporel et indestructible, sa surface lisse et brillante, d’un noir profond ou d’un blanc éclatant, ont plu follement. Poussant les idées toujours plus loin, Chanel lance aujourd’hui Ultra, une ligne de joaillerie en céramique. Les points forts ? Son esprit d’avant-garde et la puissance du contraste du noir et du blanc, dans le respect des codes de la maison.

L’or blanc, admirablement architecturé, sert de toile de fond à une mise en scène spectaculaire de bâtonnets, de carrés et de rectangles en céramique. Une pluie de diamants rythme d’un éclat insolite leur succession parfaitement ordonnée. Rectiligne mais souple, aérien et mouvant, le collier attire irrésistiblement tous les regards sur le décolleté de celle qui l’adopte. Minimalistes, les pendants d’oreille séduisent par leurs belles proportions d’une incroyable finesse. Plus volumineux, les bagues et les bracelets manchettes épousent les doigts et les poignets avec gourmandise et volupté.

A la rigueur stricte de ces lignes géométriques répond admirablement la rondeur et la féminité de la ligne Les Perles de Chanel. Associées à l’or et au diamant, les parures égrènent les grands motifs d’inspiration de Mademoiselle et jouent à merveille avec les grands symboles porte-bonheur. Ici, elles se laissent entraîner dans le tourbillon d’une spirale de diamants, là-bas, elles se transforment en camélias délicats jaillis d’un foisonnement végétal. Plus loin, elles se posent délicatement sur une étoile, dessinent des gouttes de givre suspendues à des brindilles de diamants ou encore éclatent dans un faisceau de fibres optiques dans l’esprit des années 1930. Anna Mouglalis, la belle et singulière ambassadrice de la maison, se livre, elle, à une interprétation complice de cette ligne superbe, dans l’appartement privé de Mademoiselle, au 31, rue Cambon, dans une mise en scène intimiste de l’éternel féminin.

Barbara Witkowska

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