10, 10, 20 et 25 ans pour 4 maisons belges portées par 5 créateurs. C’est l’arithmétique mode de 4 anniversaires incontournables. A fêter avec Weekend, qui souffle les bougies du gâteau d’A.F. Vandevorst, Annemie Verbeke,Martin Margiela et Edouard Vermeulen.

Dix ans de mode, cela se célèbre ! Depuis une décennie, en couple, An Vandevorst et Filip Arickx réfléchissent à une femme aux multiples facettes, à une mode faite de dualités complexes. Avec jeu de masculin-féminin, de couleur et de non-couleur, de brut et de doux en même temps. Weekend leur a laissé carte blanche (p.54). Soit un espace d’expression où écrire l’histoire d’A.F. Vandevorst. Avec une mosaïque d’images qui composent leur monde, un hommage à l’artiste Joseph Beuys et toujours leur passion pour l’hôpital – ses meubles et ses ambiances éthérées, comme des classiques à réinventer.

Dix ans de mode, cela se fête ! (bis). Annemie Verbeke, créatrice autodidacte, n’a pas l’habitude de célébrer son anniversaire, une sorte de méfiance atavique qui lui fait hésiter, parce que ce n’est pas si simple pour elle,  » mais je ne suis pas simple « , affirme-t-elle. Il lui fallait découvrir comment s’exprimer. Elle a trouvé, à travers ses collections qui  » donnent du bonheur aux femmes « . Avec l’exigence d’un  » quotidien sublimé « . Weekend lui a laissé carte blanche (p.92). Soit un espace d’expression où poser quelques livres, avec en guise de couverture, un dessin, la photo de l’une de ses créations et des bouts de poèmes de grandes dames qui l’inspirent et qui donnent le frisson.

Vingt ans de mode, cela se commémore (ter). Martin Margiela, l’homme invisible célèbre ses 20 ans emblématiques. Et Weekend s’invite dans son atelier pour un shooting hors normes (p.38). Car on est toujours hors des sentiers battus avec ce créateur issu de l’Académie d’Anvers qui retravaille tous les codes pour créer des silhouettes à l’épure arrachée. Sans l’avoir jamais vraiment calculé, il s’impose en chef de file d’une mode belge qui a l’intelligence, l’intransigeance de ne ressembler qu’à elle-même.

Vingt-cinq ans de mode, cela se jubile. Depuis un quart de siècle, Edouard Vermeulen donne ses lettres de noblesse à la maison Natan. Alors pour l’occasion, Weekend l’écoute parler de mode et surtout d’art ( (p.96). Tout ceci mérite bien des applaudissements !

Anne-Françoise Moyson

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