Des Belges que j’aime

Hank Harry.

Hank Harry c’est mon autre projet à côté des Tellers. Entre folk bricolé et électro-pop déjantée se croisent une batterie électronique, une scie musicale, du mélodica, des sampleurs, des synthés, du gameboy (si, si), un violoncelle… bref, tout un programme. Avec Félicie et Christophe, on prépare un nouvel album qui s’intitulera Bye Bye Dictators. Sujet ? La politique. Mais traitée par l’absurde (ouf). Francisco Franco, the King of Disco ? ça promet…

Internet : www.myspace.com/hankharrymusic

Cupp Cave.

Anciennement Kingfisherg et Qwertypak, Cupp Cave est le nouvel avatar de mon camarade François Boulanger. Originaire de Vaullywood et fondateur du collectif Nutsclub, il produit dans son domaine une des musiques les plus pointues du moment. On dirait un croisement entre Madlib et Autechre avec le côté 8-bit en plus et la touche funky made in Vaullywood. Un jour, je crois qu’il finira par prendre le thé chez Richard D. James et qu’il mangera des chips à la tomate avec Sean Booth. Long Live Nutsclub ! ! !

Internet : www.myspace.com/cuppcave

Soy un Caballo.

Le projet de mes amis Thomas et Aurélie. Leur disque, Les Heures de raison, sorti sur le label Matamore, est une vraie perle. Il a été produit par Sean O’Hagan des High Llamas et parmi les invités figure Bonnie Prince Billy, dit le vieux jambon (Will Oldham), qui chante en français ! Enfin, tout cela est presque anecdotique face à la beauté sensuelle et parfois fragile qui se dégage de cet opus. A écouter (et voir) absolument. D’ailleurs, ils ont joué avec nous à l’AB le 29 février dernier.

Internet : www.myspace.com/soyuncaballo

I Love Sarah.

Quand la folie côtoie le génie, je dis oui ! D’un côté, Jani Jani, un batteur absurdo-héroïque qui a la double pédale bien pendue. De l’autre, Rudy Perdu, guitariste discret mais efficace qui superpose des couches de son à l’aide de sa loopstation et d’un ou deux vieux synthés Casio. Pour moi ils mettent tout le monde d’accord dès la première note. Et si ce n’est pas le cas, ils le font 10 secondes plus tard à coups de breaks assommants et surréalistes. I Love Sarah, ce sont mes Flamands préférés.

Choucroute.

Pour l’instant j’écoute beaucoup de Krautrock, un courant qui a vu le jour en Allemagne dans les années 1970. Il y a surtout un album auquel je reviens constamment : Zuckerzeit, du groupe Cluster, sorti en 1974. On retrouve sur ce disque des expérimentations synthétiques avec l’utilisation parfois maladroite des premières boîtes à rythme analogiques. Avec les premiers disques de Kraftwerk, Cluster préfigure l’électro-pop à venir et même la Techno (qui se développera à Detroit).

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